Un livre qui va faire se rouler de rire les amis de Bill et Bob
Dr. Bob &Bill W.,
les fondateurs des AA
Pourquoi l’alcoolisme n’est pas une maladie
Amnon J. Suissa
Éditions Fides, 1998, 191 pages.
Le mouvement des AA fonctionne très bien en pratique. Mais Suissa le logue trouve que ça ne tient pas en théorie. Il applique donc le principe: si les faits dérangent la théorie, débarrasse-toi des faits.
A. J. Suissa, sociologue
Extrait (désopilant) :
À la lumière de ces observations, on peut se demander si l’application du concept de maladie à l’alcoolisme par Alcooliques Anonymes ne réduit pas l’obligation des individus à contrôler leurs comportements? Combien de fois n’a-t-on pas vu la dépendance à l’alcool se transformer en une dépendance aux réunions des A.A., l’alcoolique ne pouvant plus se passer des rencontres, parfois durant de nombreuses années? Un des résultats de recherches les plus récents sur l’étude du taux d’efficacité des A.A. révélait que plus les membres adhèrent au concept de maladie, plus ils ont tendance à perdre le contrôle à l’extérieur et à faire montre d’une estime de soi et d’une satisfaction sociale faibles. Voici ce que plusieurs conjointes me disent des rapports de dépendance qu’entretiennent leurs maris avec les rencontres des A.A. : « Des fois je me demande s’il ne devrait pas reprendre la boisson… Au moins, je le verrais un peu plus chez nous. Il est toujours dans les meetings. » (p.134)
S'il a entendu ça, de plusieurs femmes d'alcos, on aimerait écouter les cassettes. En attendant, le théoricien de la broue devrait être appelé à siéger sur un des comités quelconque qui se penchent, sans jamais se relever, sur l'alcoolisme. Du moins si les ex-alcos sont exclus. Sinon ils n'en feront qu'une bouchée avant de lui faire amende honorable. Il faut ce qu'il faut...
1 Comments:
At 28 juin, 2006 21:42, Anonyme said…
voilà encore qui prouve que les excès en tout sont mauvais et conduisent à des conclusions hatives.
on ne peut certes nier un réel sentiment appartenance au mouvement AA, est ce pour autant une dépendance et si c'était le cas ne pourrait on pas la qualifier de "bonne" ?
mr le sociologue, vivez tout proche d'un alcoolique et reparlez d'un sujet que vous maitriserez sans doute un peu mieux !
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