Les coûts cachés de la prohibition des drogues
par Line Beauchesne,
professeure titulaire au département de criminologie de l'Université d'Ottawa
Une véritable guerre a cours présentement contre certaines drogues déclarées illicites, principalement les drogues d’origine étrangère dérivées du cannabis, de la coca ou de l’opium, et, plus récemment, certaines drogues synthétiques (fabriquées en laboratoire) utilisées dans un cadre non médical. Est-ce que cette guerre se justifie par l’efficacité de ses résultats en matière de santé publique ? Non. Pire. La guerre à la drogue augmente la sollicitation de consommation de drogues auprès des jeunes dans un marché noir où tout circule librement et aisément; de plus, les produits offerts ne bénéficient d’aucun contrôle, ce qui augmente les risques reliés à leur consommation
Pour comprendre ce qui maintient en place cette prohibition malgré qu’elle constitue un désastre en santé publique pour prévenir les toxicomanies, l’auteure en explique l’origine aux États-unis et ses répercussions au Canada, afin de montrer les intérêts économiques et politiques des États dans le maintien du marché noir des drogues.
L’auteure démontre comment certaines bureaucraties et industries, et non seulement les grandes organisations criminelles, s’enrichissent avec la prohibition. C’est ainsi que la population accepte les nombreux contrôles issus de cette industrie de la répression : criminalisation, programmes de dépistage, prévention par la peur, etc.
Pour lire l'article du Trente sur Line Beauchesne et son essai
Pour lire le compte-rendu de l’Aut’Journal
entrevue avec Line Beauchesne à Macadam Tribus (radio de Radio-Canada)
Les drogues, les coûts cachés de la prohibition
Line Beauchesne
Montréal : éditions Lanctôt
mai 2003
361 pages
professeure titulaire au département de criminologie de l'Université d'Ottawa
Une véritable guerre a cours présentement contre certaines drogues déclarées illicites, principalement les drogues d’origine étrangère dérivées du cannabis, de la coca ou de l’opium, et, plus récemment, certaines drogues synthétiques (fabriquées en laboratoire) utilisées dans un cadre non médical. Est-ce que cette guerre se justifie par l’efficacité de ses résultats en matière de santé publique ? Non. Pire. La guerre à la drogue augmente la sollicitation de consommation de drogues auprès des jeunes dans un marché noir où tout circule librement et aisément; de plus, les produits offerts ne bénéficient d’aucun contrôle, ce qui augmente les risques reliés à leur consommation
Pour comprendre ce qui maintient en place cette prohibition malgré qu’elle constitue un désastre en santé publique pour prévenir les toxicomanies, l’auteure en explique l’origine aux États-unis et ses répercussions au Canada, afin de montrer les intérêts économiques et politiques des États dans le maintien du marché noir des drogues.
L’auteure démontre comment certaines bureaucraties et industries, et non seulement les grandes organisations criminelles, s’enrichissent avec la prohibition. C’est ainsi que la population accepte les nombreux contrôles issus de cette industrie de la répression : criminalisation, programmes de dépistage, prévention par la peur, etc.
Pour lire l'article du Trente sur Line Beauchesne et son essai
Pour lire le compte-rendu de l’Aut’Journal
entrevue avec Line Beauchesne à Macadam Tribus (radio de Radio-Canada)
Les drogues, les coûts cachés de la prohibition
Line Beauchesne
Montréal : éditions Lanctôt
mai 2003
361 pages
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