"Faites ce que je dis, pas ce que je fais" (suite)

Dans la série "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", nous avions évoqué le cas de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne (http://kiosquemedia.blogspot.com/2006/08/en-nomination-... )

et celui de Michael Moore (http://kiosquemedia.blogspot.com/2006/05/...).

Voyons maintenant l’homme devant lequel la gauche est pétrifiée d’admiration, Noam Chomsky, tel que révélé dans le livre :

Do As I Say (Not As I Do): Profiles in Liberal Hypocrisy
Peter Schweizer
Doubleday, 2005

Peter Schweizer s’est demandé si certaines personnalités américaines pratiquaient les idéaux qu’elles prêchaient : impôts progressifs, recrutement de la main d’œuvre syndiquée, priorité aux Noirs, respect de l’environnement etc. Il a utilisé les rapports d’impôts, les documents de cours, les déclarations financières, pour étayer ses conclusions.

Chomsky, professeur de linguistique à Harvard, se décrit comme un anarcho-socialiste. Il condamne régulièrement le capitalisme, qu’il décrit comme "a grotesque catastrophe". Chomsky vit dans une maison évaluée à $850,000 (U.S.) et possède une chaumière secondaire ($1.2 million), les deux au Massachusetts. Chomsky est un critique virulent des abris fiscaux, "massive use of tax havens to shift the burden to the general population and away from the rich". Pourtant, il a mis sur pied des fiducies au nom de ses enfants et de ses avocats de façon à éviter de payer ses futurs frais de succession.

L’auteur a posé par courriel quelques questions à Chomsky.

To his credit, he did respond and I asked him, “How can you, in good conscience, denounce rich people avoiding paying taxes when you’re doing the very same thing?”

His explanation was, “I don’t apologize for putting aside money for my children or grandchildren.”

I said to him, “Look, this is a ridiculous claim. Why are you any different than any other parent?”

His explanation was that it was okay because he and his family are “trying to help suffering people.”

In other words, it’s okay for him to do it and not for the rest of us.

Noam Chomsky a traité le Pentagone de "most vile institution on the face of the earth". Mais il possède des actions de compagnies pétrolières, pharmaceutiques et même de fournisseurs du Pentagone.

Quand Schweizer lui a demandé d’expliquer ces contradictions, Chomsky a répondu : "I think we should be responsible for what we do, not for the bureaucratic question of who stamps the paycheck."

Puis, il explique que quiconque utilise l’Internet, créé à l’origine par les militaires américains, est coupable de travailler pour le Pentagone.

Discours de l’auteur Peter Schweizer publié dans FrontPage magazine.

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Entrevue avec Chomsky