Françoise David attaque les intégristes musulmans et les marxistes (titre sous toutes réserves)
Dans le cadre de cet événement, Françoise David a donné deux allocutions : The future of the left in Quebec and Canada (avec Michelle Robidoux) et Québec solidaire and the new left (avec Benoit Renaud).
Mais rien n’a transpiré de ses discours. Les grands médias n’ont rien dit, la presse de la gauche radicale non plus. Rien sur le site de Québec solidaire. Nous, le peuple, sommes condamnés à des suppositions. Pourtant, il y sûrement eu des flammèches.
Sur le site de Québec solidaire, Françoise et Amir, à l’occasion d’un post-mortem des dernières élections, déclaraient dans une lettre d'opinions : « Mais nous avons retenu de la campagne électorale que la qualité première recherchée chez les politiciens est la sincérité. »
Donc, on peut présumer qu’elle a répété, à Toronto, plus ou moins ce qu’elle déclarait au Devoir il y a quelques mois : « Il n’y a pas de dictature juste ni de fondamentalisme porteur de liberté. Notre rôle comme parti féministe, démocrate, écologiste et de gauche doit être de dénoncer toute atteinte aux droits fondamentaux, aux libertés, à la dignité humaine, à l’expression citoyenne. Que cela se passe au Québec ou ailleurs. Que cela soit le fait de pays occidentaux ou d’autres pays. Il n’y a pas de dictature juste. Il n’y a pas de fondamentalisme porteur de liberté et d’égalité. C’est une évidence, et pourtant, il faut le répéter. » (Le Devoir - vendredi 27 octobre 2006)
Re-donc, elle l’a sûrement répété à Toronto, en particulier lors de la première séance du colloque qui avait pour thème : Bâtir l’unité entre musulmans et la gauche. Femme de conviction et politicienne sincère, Françoise l'a sûrement répété. Et parmi les participants, Sheikh Faisal Hamid Abdur-Razak, président de l’Islamic Forum of Canada, qui a fait ses études en Arabie Saoudite, n’a probablement pas digéré ses propos sur l’égalité des femmes et des hommes, ou sur les droits des homosexuels et lesbiennes.
Même chose pour une autre participante, Ausma Malik (photo ci-contre), vice-présidente du conseil d’administration de l’Union of Students de l’Université de Toronto, qui écrivait récemment qu’il fallait examiner comment les universités accommodent les besoins des étudiants musulmans “such as providing women-only swim and exercise times at campus facilities and considering Islam's prohibition on alcohol at school-sanctioned events".
(source : http://www.noracism.ca/?section_id=2 , et au bas de la page, un article du National Post : 'Islamophobia' study planned.)
Et tout ça, c’est sans compter les réactions épidermiques (qu'on peut imaginer) des marxistes pur jus. Pourtant, un grand silence frisé dans les médias de gauche. Serait-ce Allah possible, que Françoise se soit fait violence et ait évité le sujet de la liberté? Impossible. On attend donc le compte-rendu qui devrait être publié sur le site de Québec solidaire...
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