Le Kiosque Média

"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres

8.13.2007

On vit dans un cartoon !


Encore les danseuses...

Vêtue d’un costume blanc moulant, l’effeuilleuse de 37 ans raconte qu’elle travaille aussi comme infirmière dans un hôpital de Montréal . (Hugo Meunier, Danseuses ou prostituées?, La Presse, 19 juillet 2007)

Ceux qui voulaient pousser les infirmières à faire des heures supplémentaires se sont fait coiffés au poteau…

Vêtue d’un string et d’un décolleté plongeant, Sophie dit avoir 40 ans et travailler au même endroit depuis deux ans. (Hugo Meunier, Danseuses ou prostituées?, La Presse, 19 juillet 2007)

Enfin, finie la politique discriminatoire du “tasse-toi ma tante” dans les bars de danseuses!


Les grands naïfs

MacKenzie King, premier ministre canadien pendant 22 ans, dont avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale, avait l’habitude de consulter sa maman avant de prendre des décisions importantes. Rien de mal à ça sauf que la maman était décédée depuis longtemps ; King croyait dur comme fer aux esprits et, surtout, à la possibilité de dialoguer avec eux.

Dans une chronique de la revue Voir (
C'est pas parce qu'on rit, que c'est drôle ), Josée Legault, résume en quelques lignes un autre aspect de King, son opinion sur Hitler qu’il avait rencontré : Hitler, selon King, est aussi épris de beauté et aime les fleurs. Et voici le passage qui lève le plus le coeur: (Hitler) "m'a souri très gentiment et il y a en effet une sorte d'affection et d'attirance dans son regard. Mon évaluation de cet homme alors que j'étais assis et parlais avec lui est que c'est un homme qui aime vraiment son prochain et son pays, et qu'il ferait n'importe quel sacrifice pour eux. (...) C'est un homme d'une grande sincérité et un vrai patriote".


Dans sa critique du livre Histoire de la Gauche Caviar, de Laurent Joffrin, Louis Cornellier écrit :

Sa raison d'être
[de la gauche caviar], selon Joffrin, pourrait se résumer ainsi: «Vivre en haut de la société mais tendre la main à ceux d'en bas.» Voltaire, snob, riche et obsédé par «l'amitié des grands», en est, d'une certaine façon, le fondateur . Il «émarge à l'ordre traditionnel, écrit Joffrin, mais il en sape les fondements (...). Ses batailles contre les préjugés et contre l'Église en font un des éclaireurs de l'Humanité».

La gauche caviar serait-elle d’accord avec Voltaire qui a écrit dans Essai sur les mœurs et l'esprit des nations : « un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne »?

 
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