Revue de presse - The fat of the land : Canada’s new burden
SIMPSON, Jeffrey. The fat of the land :
Jeffrey Simpson est un chroniqueur du Globe and Mail.
Dans une chronique récente, il jetait un regard lucide sur l'obésité.
Pour diminuer le tour de taille des gens ayant un surplus de poids, on leur dit de faire de l'exercice et de manger du tofu arrosé d'une sauce vert santé. Le programme ParticipAction ou encore l’interdiction de machines distributrices de boissons gazeuses dans les écoles sont des exemples ou plutôt des solutions à ce problème de plus en plus lourd.
Dans plusieurs journaux et magazines, trucs et astuces pour maintenir la ligne nous sont partagés, mais est-ce qu'on nous dit que l'obésité rime avec télé, que le temps moyen qu'un enfant canadien passe devant l'écran est plus élevé que celui passé sur le banc d'école ?
Est-ce qu'on nous dit également que l'obésité rime avec pauvreté, que les pauvres, contrairement aux riches, mangent des aliments bon marché et favorable au coussin adipeux.
En Suède, le taux de pauvreté est plus bas qu’en Amérique du Nord. Debout, les Suédois sont plus nombreux que les Canadiens et les Américains à pouvoir regarder le bout de leurs orteils sans être embarrassés par un ventre dodu. Le changement dans la nature du travail est également une cause de l'apparition de la bedaine. Depuis une ou deux générations, le monde du travail a changé de paysage, moins manuel et plus cérébral. Alors, avant de courir vers des recettes minceurs, peut-être devrions-nous parler de la télévision, de la pauvreté et du monde du travail comme source du problème.
Andréane Aubin
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