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"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres

11.03.2006

La Corée du Nord : un cri à l’aide

Résumé du texte North Korea : A Cry for Help, de Gwynne Dyer, 9 octobre 2006

Dans le jargon de la “psycho-pop”, le comportement récent du président de la Corée du Nord pourrait être considéré comme un cri à l’aide, comparable au geste d’un adolescent qui déciderait de faire brûler la maison de ses parents. Mais maintenant que le dictateur Kim Jong-Il a toute l’attention du monde, que se passera-t-il?

C’est en 1994, à la mort de son père Kim Il-Sung, que Kim Jong-Il (photo ci-contre) hérita de la présidence du pays, déjà dans une grave crise économique. Il faut se remettre en mémoire que l’économie centralisée du modèle stalinien battait de l’aile depuis une décennie déjà quand la Russie post-soviétique décida de couper ses approvisionnements en pétrole, engrais et denrées de toutes sortes, privant ainsi le pays de la moitié des produits domestiques nécessaires à la consommation.

En 1993, Washington apprit que la Corée du Nord avait mis en place un programme de développem
ent d’armes nucléaires. Il lui offrit donc de signer un traité qui impliquerait de mettre un frein au programme, en échange de quoi un important montant d’aide étrangère lui serait versé. Le « Framework agreement » fut conclu en octobre 1994. La Chine, la Corée du Sud ainsi que d’autres pays voisins collaborèrent également en fournissant de la nourriture et des médicaments.

Cependant,
dans les années qui suivirent, des inondations et sécheresses répétées plongèrent la Corée du Nord dans une période sombre, où la famine toucha jusqu’à un million de personnes. C’est alors qu’en 2002, pris de désespoir, Kim Jong-Il joua sa dernière carte : les menaces nucléaires.

Plusieurs pays dont les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Sud et le Japon commencèrent alors à être particulièrement irrités par ces menaces. Même si la Corée du Nord reçoit toute l’aide nécessaire pour contenter son président, rien ne leur garantit maintenant qu’il cessera son chantage. Et si Kim Jong-Il mettait ses menaces à exécution, il est bien certain que les États-Unis ainsi que d’autres pays alliés n’hésiteraient pas à répondre, avec des armes bien plus puissantes que celles de son adversaire. Les efforts sont orientés maintenant à faire cesser ces menaces, qui n’ont aucun bon sens.

1 Comments:

  • At 04 novembre, 2006 12:44, Blogger Pat Caza said…

    si ce n'était que ça!
    qu'on m'envoie son adresse et je lui fais parvenir un X-box avec une belle grosse boucle rose sur le dessus.
    doux Jésus!
    si ça peut le calmer pour un bout
    allons-y en coeur et bourrons lui la face de cochonneries!

    mais, c'est bizarre, j'ai comme un tout petit doute dans le fond qui persiste à s'montrer le bout du nez...
    j'sais pas pourquoi...

     

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