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"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres

9.14.2006

Les bourreaux, ces parias de la société française

Un dossier de la revue Marianne

L’abolition de la peine de mort en 1981 a réduit au chômage les derniers bourreaux français, tous descendants de dynasties victimes, des siècles durant, d’un véritable ostracisme social. Récemment, 47 députés français ont réclamé le retour du châtiment capital. Les bourreaux, dont différents films et livrets retracent l’histoire, ne sont toutefois pas prêts à retrouver du travail. Car, en découvrant ce métier, vous risquez de perdre la tête d’horreur…
Patrick Girard


4 articles dans ce dossier :

Genèse des hommes en noir
La peine capitale est un châtiment aussi vieux que le monde, à tout le moins que les premiers codes juridiques qui prévoyaient, pour les auteurs de crimes de sang, ce curieux passeport pour l’au-delà. Les bourreaux ne peuvent, eux, prétendre à pareille longévité.

L’échafaud de la terreur : véritable scène de la tragédie antique
Le bourreau Charles-Henri Sanson (1749-1806), ou Samson, l'ortographe est double, nous utiliserons les deux; nous a laissé un témoignage précieux : son journal intime, dans lequel il relate de manière purement factuelle les derniers instants des suppliciés de la Révolution. A l’aune de son journal, des légendes tombent, des paroles historiques deviennent des mots d’esprit tandis qu’à l’inverse, surgissent des moments que l’on croirait issus de la plume hugolienne. Voyons un peu comment l’on savait mourir en ce temps là.


Capeluche : le bourreau exécuté

Aux heures les plus sanglantes de la Terreur, des dessins humoristiques représentaient le bourreau se guillotinant lui-même. Si Sanson survécut à la Révolution, il existe bel et bien un bourreau mort sur l’échafaud. Il s’agit de Capeluche.


Pour tout savoir sur les bourreaux

 
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