Theodore Dalrymple, conservateur
Au cours de sa carrière, celui que certains considèrent comme le George Orwell de notre temps a pu accumuler nombre d'expériences ainsi que rencontrer un bel échantillon d'humanité qui ont contribué à nourrir ses réflexions d'éditorialiste. Son dernier ouvrage rassemble ainsi 26 textes écrits au cours des dernières années qui ont en commun de déplorer l'état du monde occidental en général et celui de ses compatriotes en particulier, du point de vue moral plus spécialement.
Constatant comment a évolué la culture anglaise depuis son meilleur avec Shakespeare pour devenir ce qu'en ont fait les « déconstructivistes » de la trempe de Virginia Woolf, Marcel Duchamp ou Le Corbusier, il déplore l'abandon des idées nobles au profit de la vulgarité et de la brutalité institutionnalisées. Critiquant les élites intellectuelles et les artistes qu'il juge responsables, avec le « Welfare State », de l'appauvrissement culturel et moral des masses, il met en garde le monde libre contre la montée des idéologies totalitaires tel que l'islamisme et dénonce le multiculturalisme comme étant une forme de lâcheté. Ses essais abordent de nombreux thèmes allant de la littérature classique à la légalisation des drogues, avec en toile de fond cet attachement au conservatisme que d'aucuns seront tentés de lui reprocher.
Bruno Peres
Entrevue (texte) avec l’auteur
Entrevue (audio) avec l’auteur (97 minutes)
(vous pouvez y accéder en cliquant sur un bouton situé environ au tiers de la page, là où on a reproduit la page couverture de « Our Culture, What’s Left of It)
La recension du Manhattan Institute
La critique du Times Litterary Supplement (édition du 13 novembre 2005), disponible sur le site Powells.
L'analyse rédigée par le Révérend Johannes L. Jacobse présentée sur site Orthodoxy Today
Pour commander sur le site Conservative Book Service
Our Culture, What's Left of It
(The Mandarins and the Masses),
Theodore Dalrymple,
Ivan R. Dee publisher, 2005
0 Comments:
Publier un commentaire
<< Home