Livre à signaler: Si loin, si proche
Caroline Désy
Si loin, si proche
La Guerre civile espagnole et le Québec des années 30
PUL, 2004
La guerre civile qui a fait rage en Espagne de 1936 à 1939, ainsi que les événements internationaux de la même époque, ont fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, on trouve très peu d’études francophones sur la réaction des Québécois à propos de ces sujets. Caroline Désy, dans un ouvrage issu de sa thèse de doctorat, s’intéresse à la réaction des médias montréalais face aux événements qui secouèrent l’Espagne. Après avoir replacé le Québec dans son contexte historique (liens entre l’Église et l’État), l’auteur analyse les discours des ecclésiastiques et des journaux québécois; ceux-ci condamnant largement les Républicains et leur gouvernement du Front populaire. Dans le Québec de 1936, la guerre était pour beaucoup de Canadiens français un mal nécessaire pour contrer le communisme et l’athéisme! À la lecture du livre, on réalise que, parfois, ce discours était durement critiqué par des journalistes et des intellectuels. Finalement, les journaux anglophones n’étaient pas les seuls à tenir un discours que l’auteur qualifierait de « contre-discours ».
Claudine Souchon
Si loin, si proche
La Guerre civile espagnole et le Québec des années 30
PUL, 2004
La guerre civile qui a fait rage en Espagne de 1936 à 1939, ainsi que les événements internationaux de la même époque, ont fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, on trouve très peu d’études francophones sur la réaction des Québécois à propos de ces sujets. Caroline Désy, dans un ouvrage issu de sa thèse de doctorat, s’intéresse à la réaction des médias montréalais face aux événements qui secouèrent l’Espagne. Après avoir replacé le Québec dans son contexte historique (liens entre l’Église et l’État), l’auteur analyse les discours des ecclésiastiques et des journaux québécois; ceux-ci condamnant largement les Républicains et leur gouvernement du Front populaire. Dans le Québec de 1936, la guerre était pour beaucoup de Canadiens français un mal nécessaire pour contrer le communisme et l’athéisme! À la lecture du livre, on réalise que, parfois, ce discours était durement critiqué par des journalistes et des intellectuels. Finalement, les journaux anglophones n’étaient pas les seuls à tenir un discours que l’auteur qualifierait de « contre-discours ».
Claudine Souchon
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