Les militants socialistes n'ont pas perdu la foi
Historienne et sociologue, Jeannine Verdès-Leroux est aujourd’hui une sommité de la pensée politique contemporaine. Elle a étudié l’évolution de la pensée révolutionnaire de 1945 à nos jours.
Certes, les partis communistes classiques ont disparu, mais les militants socialistes n’ont point perdu la foi. On les retrouve, entre autres, dans les mouvements écologistes ou altermondialistes. En confrontant cette persistante idéologie à l’histoire en train de se faire, l’auteure nous rappelle qu’en France, les trois candidats trotskystes ont tout de même réuni près de 3 millions de voix (plus de 10% des suffrages exprimés) au premier tour de l'élection présidentielle française de 2002. C’est dire si l’utopie socialiste a survécu !
Quand aux catastrophes et horreurs engendrées par le communisme, elles ne sont pas niées par ses partisans, mais plutôt imputées à Staline, Lénine, au " Parti ", voire même au complot capitaliste.
Claudine Souchon
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La recension sur le blogue de Matthieu Guyonnet-Duluc
La critique sur L'économie sans tabou, le blogue de l'économiste Bernard Salanié
La Foi des Vaincus, Les "révolutionnaires" français de 1945 à 2005
de Jeannine Verdès-Leroux
Fayard, 2005
528 pages
1 Comments:
At 19 avril, 2007 12:11, Le cinéma de Maga said…
Depuis quand le socialisme est-il associé au communisme?
Olivier Besancenot, Arlette Laguiller, José Bové sont-ils des dictateurs proposants des révolutions sanglantes?
Pourquoi englober dans ce terme de ''socialistes'' les électeurs de Ségolène Royal, de Besancenot, de Laguiller, de Voynet, de Marie-Georges Buffet et même de Bayrou (il est fort probable que des socialistes vote pour ce candidat centriste)?
Pensez vous que ce large panel hétéroclite d'électeurs peut être étiqueté d'altermondialiste, d'écologiste, d'utopiste ou de communiste?
Ces raccourcis un peu rapides me semblent dévoiler une vision erronée de l'électorat socialiste français.
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