4.12.2006
Déclin, enfin, du culte de la célébrité ?
La firme Nielsen Media Research a récemment dévoilé que les cotes d’écoutes de la dernière cérémonie des Oscars ont diminuées de 8%, et celles des Grammys de 11%. Dans la seconde moitié de l’année 2005 seulement, les ventes du magazine The Enquire ont été réduites du quart et celles de Enternainment Weekly de 30%. Cette même année, le mensuel Américain OK! s’est déclaré en difficulté financière, le lancement de la revue Inside TV a été un fiasco et le projet d’un nouveau magazine appelé Star Shop n’a jamais vu le jour!
Comme d’autres courants sociaux américains, la fascination pour les célébrités est cyclique. Ayant connu une hausse considérable durant les dernières années, à l’instar des années 1920 à 1940, l’intérêt pour le culte de la célébrité pourrait maintenant décliner rapidement, comme en font foi les années 60. Cependant, la différence cette fois c’est la surconsommation actuelle qui crée une nouvelle réalité. Les Américains ne regardent plus les mêmes émissions de télévisions et n’écoutent plus la même musique, c’est peut-être pour cela qu’ils ont désespérément besoin de se plonger dans la vie privée des autres, de ces pseudo star à la Jessica Simpson, pour ressentir la frivolité du « glamour », leur prestation artistiques n’étant plus le principal attrait de toute façon…
Peggy Bédard
Comme d’autres courants sociaux américains, la fascination pour les célébrités est cyclique. Ayant connu une hausse considérable durant les dernières années, à l’instar des années 1920 à 1940, l’intérêt pour le culte de la célébrité pourrait maintenant décliner rapidement, comme en font foi les années 60. Cependant, la différence cette fois c’est la surconsommation actuelle qui crée une nouvelle réalité. Les Américains ne regardent plus les mêmes émissions de télévisions et n’écoutent plus la même musique, c’est peut-être pour cela qu’ils ont désespérément besoin de se plonger dans la vie privée des autres, de ces pseudo star à la Jessica Simpson, pour ressentir la frivolité du « glamour », leur prestation artistiques n’étant plus le principal attrait de toute façon…
Peggy Bédard