Comment en mettre plein la vue
Dans la section Opinion du Devoir : un hallucinant texte de Gilles Couture : La mission canadienne: géopolitique et enjeux d'acteurs? (1 août 2007)
De 1996 à 2001, l'auteur a séjourné à titre de consultant en montage financier trois mois par année au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Nous sommes en 2007, six années après les séjours de l’auteur au Maghreb. Ça valait le temps d’attendre. Couture nous livre en effet le fruit de ses années de réflexion :
« De ce fait, le projet d'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta
ne résulte pas seulement de la géoéconomie du golfe Persique mais
aussi d'une macro-géopolitique planétaire qui doit de plus en plus se combiner à la micro-géopolitique des ethnies, des religions et des cultures, attentive aux multiples fragmentations du monde et à leur inscription dans l'espace. »
Il écrit aussi, mais là il aurait franchement dû se retenir :
« Au Maghreb et au Sahel, l'Algérie sert d'État pivot au déploiement américain qui convoite les réserves pétrolières du Tchad, de l'Angola et du Gabon, considérées jusqu'à maintenant comme une chasse gardée de la France. »
Couture a attendu trop longtemps, ses informations sont dépassées. On peut lire, dans un livre récent et qui devrait être remis d’office à tout journaliste qui veut parler de l’Afrique :
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