Le Kiosque Média

"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres

1.19.2008

Meilleurs répertoires de l'environnement


Créé et maintenu par le Centre d'études économiques et sociales de l'environnement (CEESE) de l'Université Libre de Bruxelles, ce site propose une sélection de répertoires internationaux de sites Internet dans le domaine de l'environnement.

La sélection porte sur les répertoires constituant un point de départ pour la recherche. Les sites recensés sont classés par ordre alphabétique de thèmes.

Ci-dessus :
Deux images du même paysage antarctique,
enregistrées par différents satellites. (Source: un des sites du répertoire)

1.17.2008

Quand et pourquoi ont-ils changé d'idée?


What have you changed your mind about?
(The Edge Annual Question – 2008)


Qu’est-ce qui vous a fait c
hanger de point de vue, et pourquoi? John Brockman (photo ci-contre) a posé la question à plus de cent scientifiques et intellectuels.

Islamla : Portail des apostats de l'islam orthodoxe


Un musulman qui abandonne sa religion dans un pays ou la charia est appliquée risque la peine de mort. Ailleurs, c’est dangereux. Certains de ces apostats en France, en Allemagne, ont créé un site : Islamla, « un portail personnel des ex-musulmans orthodoxe, de foi athée, apostats, déistes, agnostiques, sans religion, religieux réformistes, converties et athées…; qui a pour objectif principal la valorisation et la diffusion d’analyses et de critiques sur l’islam orthodoxe. »

Les imposteurs de l’Arche de Noé

Raiders of the faux ark

L’archéologie biblique est trop importante pour la laisser aux illuminés et aux idéologues. Il est temps de répliquer.

1.16.2008

Affaire Macleans : dangereux cas de censure


Mark Steyn (photo), brillant, humoristique et provocateur – l’un des chroniqueurs conservateurs les plus populaires du monde anglo-saxon – est l’auteur de America Alone : The End of the World as We Know It, dont un extrait discutant la montée démographique de l’islam en Occident a été publié dans le magazine Macleans le 20 octobre 2006, sous le titre The Future Belongs To Islam.

Le Congrès islamique canadien (CIC), qui n’a pas aimé l’article, demande que Macleans publie telle quelle une réfutation de l’article de Steyn sur plusieurs pages. Macleans refuse.


Alors, le Congrès islamique canadien rédige une plainte contre le magazine Macleans et son rédacteur en chef Kenneth Whyte pour violation des droits humains, et la dépose auprès des commissions des droits de la personne de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du fédéral. Macleans est « manifestement islamophobe » et « soumet les Canadiens musulmans à la haine et au mépris », selon une déclaration du Congrès.

Ça peut choquer ceux qui ne suivent pas l’évolution des droits de la personne au Canada, mais Macleans va probablement perdre.

Et voici pourquoi, selon un article d’Ezra Levant (Censorship in the name of ’human rights’ ,
National Post, le 17 décembre 2007).

Voici la traduction de ce texte par le site Point de Bascule :
(à partir du deuxième paragraphe)

« Il s’agit d’une nouvelle stratégie pour le CIC, qui dans le passé a essayé, sans succès, de poursuivre en justice les médias avec lesquels il était en désaccord - dont le National Post - en utilisant les lois canadiennes sur la diffamation. Mais les tribunaux civils canadiens ne sont pas le meilleur outil pour ce genre d’intimidation. Dans un procès en diffamation, le CIC devait recruter son propre avocat, suivre les règles de la cour, et prouver qu’ils avaient subi des dommages réels - et les journaux pouvaient invoquer en défense que les propos publiés sont équitables et véridiques. Le lancement d’une action vexatoire contre Maclean se traduirait par une défaite embarrassante pour le CIC, une ordonnance du tribunal le condamnant à payer les frais juridiques du magazine, et renforcerait la réputation du CIC comme un groupe de radicaux qui ne comprennent pas les valeurs canadiennes. (Il y a trois ans, Mohamed Elmasry, le président d’origine égyptienne du CIC, a déclaré que chaque adulte juif en Israël est une cible légitime pour les terroristes).

Donc des recours civils ne fonctionneront pas. Des accusations criminelles sont aussi vouées à l’échec : les lois canadiennes sur la propagande haineuse sont réservées aux actes extrêmes d’incitation, et les accusations ne peuvent être déposées qu’avec l’approbation du ministre de la justice. Et dans une cour criminelle, la culpabilité de l’accusé doit être prouvée hors de tout doute raisonnable. Aucune chance ici.

C’est pourquoi les commissions des droits de la personne sont l’instrument idéal pour le CIC. Le CIC n’a même pas besoin d’engager un avocat. Une fois que la plainte a été acceptée par les commissions, les impôts des contribuables et les avocats du gouvernement sont utilisés pour poursuivre l’affaire. Maclean, d’autre part, devra embaucher ses propres avocats avec son propre argent. Les règles de la cour ne s’appliquent pas. Les règles normales de preuve ne s’appliquent pas. Les commissions ne sont pas neutres : elles sont remplies de militants, dont beaucoup ne sont même pas des avocats et ne comprennent pas la protection qu’offre la liberté d’expression garantie par notre constitution.

Et les sanctions que ces commissions peuvent ordonner sont bizarres. Outre les amendes au gouvernement et les paiements aux plaignants, les défendeurs peuvent être contraints de "s’excuser" d’avoir des opinions politiques ou religieuses inacceptables.


Des excuses pourraient ne pas sembler onéreuses, et pourtant c’est bien plus inquiétant qu’une amende. Ordonner à une personne - ou un magazine - de dire ou de publier des mots auxquels elle ne croit pas est un acte orwellien de contrôle de la pensée. Le rédacteur en chef de Maclean, Ken Whyte, maintient que son magazine est équitable. Mais les commissions des droits de la personne ont le pouvoir de lui ordonner de publier un aveu qu’il est sectaire - ou, comme dans une cause de l’Ontario, même ordonner à quelqu’un d’étudier l’islam.
»

Deux chroniqueurs de journaux –
Margaret Wente du Globe and Mail de Toronto et Ali Eteraz du Guardian de Grande-Bretagne – conseillent au Congrès islamique du Canada (CIC) de retirer ses plaintes contre le magazine Macleans. La tentative du CIC de censurer la presse témoigne d’une incompréhension fondamentale du rôle de la liberté d’expression dans une démocratie et renforce les préjugés contre les musulmans.

Traduction en français du texte de Margaret Wente :

Qui nourrit les préjugés ?
par Margaret Wente, du Globe and Mail

« La réputation des musulmans canadiens est malheureusement entachée par la minorité la plus vociférante d’entre eux – comme ces joyeux lurons du Canadian Council on American-Islamic Relations (CAIR-CAN) qui ont été tellement offensés qu’un économiste écrive « mollah ou sheik » qu’ils ont exigé qu’il s’excuse et qu’il suive des cours de « sensibilisation culturelle » (et ils ont obtenu ce qu’ils voulaient).

Pour ces assoiffés de griefs, la moindre insulte devient un crime haineux. Le CIC nous fournit un autre exemple avec la plainte déposée contre le magazine Maclean's. Le CIC est enragé que le magazine ait publié un extrait du livre The Future Belongs to Islam par Mark Steyn. Selon l’avocat du CIC, l’article « offre une représentation fausse des musulmans canadiens, de leur communauté, de leur religion et de leurs valeurs ». L’un des plaignants a dit « Je me suis senti personnellement offensé ».


« Mark Steyn, un journaliste publié régulièrement par Macleans, a probablement offensé 99% de ses lecteurs à un moment ou à un autre. C’est son style ! L’article incriminé est du Steyn tout craché : provocant, haut en couleurs et grossièrement exagéré. Steyn argumente que l’occident connaît un déclin démographique et culturel, alors que la population islamique connaît un boom démographique et affirme énergiquement sa culture. Il ne dit pas un mot sur les musulmans canadiens. »



Un autre organisme canadien, le Canadian Muslim Congress s’est opposé au Congrès islamique.

Le 3 janvier dernier, Rex Murphy, dont on a parlé dans le Kiosque, a fait son commentaire sur l’affaire Macleans dans le cadre de l’émission The National, à CBC (réseau anglais de Radio-Canada).

La question : « Comment se fait-il que des défenseurs des droits de la personne s’attaquent au chroniqueur Mark Steyn ? Et qu’est-il arrivé à la liberté d’expression ? »

Rex Murphy dénonce l’usage de la Commission des droits pour censurer Macleans. On peut écouter le commentaire de Rex Murphy (4 min 29 s) ou lire la traduction de ses propos: Les droits de l’Homme à la dérive ! par Rex Murphy.

Autres articles sur le sujet, à lire sur le site Point de bascule.

1.15.2008

Undressing Emmanuelle : A Memoir













Tout l
e monde connait Emmanuelle, ce célèbre film érotique tourné dans les années 1970. Pas moins de 650 millions de personnes l'auraient vu! L'histoire de celle qui y tenait le rôle principal, Sylvia Kristel, est beaucoup moins célèbre. Contrairement à ce qu'elle espérait, Emmanuelle n'a pas été un tremplin vers une brillante carrière au cinéma, écrit aujourd'hui Sylvia Kristel dans l'autobiographie Undressing Emmanuelle: A Memoir (Fourth Estate, 2007). En fait, Mme Kristel a par la suite joué dans plusieurs films minables – où elle montrait souvent ses fesses – et a consommé beaucoup de cocaïne. Mais elle a aussi découvert la peinture, qui paie aujourd'hui l'épicerie et le loyer, et vécu douze ans heureuse avec un homme. Mais, surtout, elle n'éprouve pas d'amertume envers Emmanuelle, ce film plus connu qu'elle qui a bouleversé sa vie.

Anick Perreault-Labelle

Pour en savoir plus :

Deux articles du Telegraph :

La critique du Times de Londres

La critique du Guardian

Undressing Emmanuelle: A Memoir
Sylvia Kristel

Fourth Estate, 292 pages

Entrevue avec Paul Arcand

Infos sur ordonnance
Par Isabelle Grégoire

L’animateur antivedette aime poser les questions qui dérangent. Et les Québécois en redemandent.

1.14.2008

Biographie de Scott Peck, par Arthur Jones


The Road He Travelled : The Revealing Biography of M. Scott Peck, Arthur Jones (Random House, 2007)

Auteur de 15 livres en tout, le psychiatre américain Scott Peck (1936-2005) écrivait entre autres sur l’amour, la fidélité, l’autodiscipline, l’euthanasie, la parentalité, et même sur le diable et sur deux exorcismes qu’il aurait pratiqués. C’est avec The Road Less Traveled, son premier livre, que tout a commencé.

Publié pour la première fois en 1978, The Road Less Traveled s’est d’abord très peu vendu. C’est plus tard, grâce au bouche à oreille, à une importante critique dans le Washington Post (par Phyllis Theroux), aux Alcooliques Anonymes (entres autres), et aux efforts de Peck lui-même pour promouvoir son livre, que celui-ci attint, finalement, une popularité phénoménale : The Road Less Traveled figura sur la liste des best-sellers du New York Times pendant dix ans, un record jamais égalé à ce jour.

Avec ce livre-culte, M. Scott Peck a inspiré et guidé des millions de lecteurs en quête de croissance personnelle. Pourtant, ce « médecin de l’âme », qui prodiguait aux autres conseils et encouragements pour affronter les difficultés de la vie et pour vivre pleinement, a lui-même vécu une vie difficile et tumultueuse, et se complaisait dans un certain narcissisme immature.

C’est ce que révèle la biographie écrite par Arthur Jones sur le fascinant et paradoxal personnage (The road he travelled : The revealing biography of M. Scott Peck, Random
House). Arthur Jones ne manque pas, d’ailleurs, de reprendre dans cette biographie les premiers mots du best-seller de Peck : « Life is difficult » (la vie est difficile). Il y décrit donc, de façon détaillée, cette « route » pénible fréquentée par Peck : ses mariages, son divorce, sa relation corrosive avec son père, ses succès professionnels et familiaux, ses études, son engagement dans l'armée, sa carrière médicale et ses dons d’écrivain, sa longue quête spirituelle. Une route où psychologie, psychiatrie et religion se rencontrent.

Pour écrire cette biographie, Arthur Jones s’est basé sur des heures de conversations passées avec Scott Peck, pendant lesquelles il a tenté de l’écouter et de l’observer de façon détachée. Arthur Jones a déjà à son actif une longue carrière de journaliste, d’auteur, de rédacteur en chef et de correspondant international.

Delphine Vandycke

Pour en savoir plus :

M. Scott Peck's turbulent life, (critique de Rachelle Linner, National Catholic Reporter)

Synopsis du livre

Off the programme,
(critique de Damian Thompson dans le Times)


Sur Arthur Jones

Quelques liens sur Scott Peck :
M. Scott Peck. Photo par Jonathan Olson
Le site officiel de M. Scott Peck

Article du Guardian

Pop psychiatrist who ignored his bestselling advice on adultery

Entrevue avec Scott Peck dans le Times
Gin, cigarettes, women: I'm a prophet, not a saint

Biographie de M. Scott Peck, sur answers.com

M. Scott Peck dans Wikipedia

En français :

Livres de Scott Peck en français, sur Amazon.fr

Le chemin le moins féquenté

Citations

The road he travelled : The revealing biography of M. Scott Peck
Arthur Jones
Random House, 2007
305 pages.

The Road Less Traveled: A New Psychology of Love, Traditional Values and Spiritual Growth
M. Scott Peck
Simon & Schuster, 1978

1.13.2008

La pizza à la conquête du monde

Un article d'Olivier Maurin paru dans L'Histoire

Née à Naples au XVIe siècle, elle a franchi les mers avec les immigrés italiens à la fin du XIXe siècle. Symbole d'une mondialisation positive, la pizza s'est adaptée à toutes les identités nationales!

Scandales financiers


Roy Davies, un bibliothécaire de l’Université d'Exeter au Royaume-Uni a compilé une liste impressionnante de liens sur les scandales financiers.

Principales catégories : Classic Financial Scandals, Political Corruption, Organized Crime (Mafia and Yakuza), Money Laundering,
and Regulatory Organizations.
On couvre aussi des scandales récents comme BCCI, Barings, Sumitomo and Bre-X.
 
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