Dans les années 70, la marotte à la mode était de donner des poupées aux garçons, et des camions aux fillettes. Changeons la culture et nous changerons la façon dont les gars et les filles perçoivent leurs mondes. Cela n’a point fonctionné…
Un très bon site encyclopédique sur l’Église primitive.
L’Université d’Evansville (Indiana) finance l’initiative ECOLE, fondée en 1996 : The Early Church On-Line Encyclopedia (l’encyclopédie en ligne sur l’Église chrétienne primitive) est le fruit du travail d’un important réseau de contributeurs universitaires, principalement américains et anglais.
Si la présentation du site est spartiate, celui-ci n’en est pas moins riche en contenu et clairement organisé en cinq sections : « documents » qui permet d’accéder à des traductions de sources datant d’avant 1500, « glossaire » qui regroupe une centaine de fiches sur l’Église primitive, « articles » pour des sujets plus élaborés, « chronologie » et « iconographies ». Les matériaux se trouvent, pour certains, in situ, mais sont, le plus souvent répandus sur le Web.
Le tout est complété par un index alphabétique général, une section bibliographique et webographique.
Vidéo de l’émission Frontline (PBS) : The Party of God (20 minutes)
Middle East Intelligence Bulletin a publié Hezbollah: Between Tehran and Damascus Hezbollah Today Premier article de Jeffrey Goldberg publié dans le New Yorker (Octobre 2002). Goldberg discusses Hezbollah's future course and its current status as a popular political party in Lebanon.
Hezbollah Around the World The second part of Jeffrey Goldberg's New Yorker article focuses on Hezbollah in South America and the United States.
C’est en français qu’un érudit belge présente une série de cinq encyclopédies de la Seconde Guerre mondiale : encyclopédie navale, encyclopédie des batailles navales, encyclopédie aérienne, encyclopédie des chars, encyclopédie de l’artillerie. Le travail est très suivi, comme l’est la mise à jour, et constitue autant de sites de référence pour les amateurs d’histoire militaire et navale. Avec les descriptions de 500 chars, 5 000 navires et 150 batailles navales, on donne une idée du volume des données ici rassemblées : très important.
L’abolition de la peine de mort en 1981 a réduit au chômage les derniers bourreaux français, tous descendants de dynasties victimes, des siècles durant, d’un véritable ostracisme social. Récemment, 47 députés français ont réclamé le retour du châtiment capital. Les bourreaux, dont différents films et livrets retracent l’histoire, ne sont toutefois pas prêts à retrouver du travail. Car, en découvrant ce métier, vous risquez de perdre la tête d’horreur… Patrick Girard 4 articles dans ce dossier :
Genèse des hommes en noir La peine capitale est un châtiment aussi vieux que le monde, à tout le moins que les premiers codes juridiques qui prévoyaient, pour les auteurs de crimes de sang, ce curieux passeport pour l’au-delà. Les bourreaux ne peuvent, eux, prétendre à pareille longévité.
L’échafaud de la terreur : véritable scène de la tragédie antique Le bourreau Charles-Henri Sanson (1749-1806), ou Samson, l'ortographe est double, nous utiliserons les deux; nous a laissé un témoignage précieux : son journal intime, dans lequel il relate de manière purement factuelle les derniers instants des suppliciés de la Révolution. A l’aune de son journal, des légendes tombent, des paroles historiques deviennent des mots d’esprit tandis qu’à l’inverse, surgissent des moments que l’on croirait issus de la plume hugolienne. Voyons un peu comment l’on savait mourir en ce temps là.
Capeluche : le bourreau exécuté Aux heures les plus sanglantes de la Terreur, des dessins humoristiques représentaient le bourreau se guillotinant lui-même. Si Sanson survécut à la Révolution, il existe bel et bien un bourreau mort sur l’échafaud. Il s’agit de Capeluche.
J. BARNARD GILMORE,In Cold Pursuit: Medical Intelligence Investigates the Common Cold Stoddart Publishing, 1998
Anciennement professeur de cours magistraux de psychologie à l’Université de Toronto, Gilmore (photo ci-contre) s’est intéressé à la transmission du virus du rhume vers la fin de sa carrière et a ensuite écrit In Cold Pursuit, qui remet en question tout ce que vous croyiez savoir sur le rhume. Ce livre vous transportera aux quatre coins du monde: dans des centres scientifiques à Amsterdam, Munich, Chicago et Toronto, dans des stations de recherches des régions arctiques norvégiennes et même dans des sous-marins des mers du sud. Vous verrez ce que les habitants des îles tropicales et les explorateurs de l’Arctique ont à vous apprendre sur le rhume commun. En fait, le rhume n’a absolument rien de commun: il est même surtout considéré comme étant l’une des forces les plus inexplicables de la nature. Gilmore vous permettra de lever le mystère en vulgarisant les résultats de plusieurs études passées et récentes. Certaines de ses hypothèses insinuent même que des remèdes actuels pourraient vous être plus dommageables que profitables. À suivre...
Richard Bergeron, le chef de Projet Montréal, ne croit pas que c'était un avion qui avait percuté le Pentagone le 11 septembre. Amir Khadir co-chef de Québec Solidaire admet qu’il ne faut pas "rejeter d’un revers de la main ces théories" du complot, mais reconnaît du même souffle qu’il n’y accorde pas nécessairement foi, demandant par contre "qu’une enquête sérieuse et indépendante des pouvoirs publics" soit instituée. Le tout, compte tenu du"lourd passé" des Américains en matière de manipulation de l’opinion. Omar Aktouf a évidemment une opinion (anti-américaine) sur le sujet.
Pour sa part, François Parenteau a des doutes affreux. (Complots et manigances dans Impertinences, Voir Montréal, 15 juin 2006, p.12.)
“Beaucoup de gens croient que le 11 septembre était "arrangé". Pour ma part, je n'en écarte pas la possibilité. Je ne dis pas que j'appuie cette thèse,je crois juste qu'elle mérite d'être considérée.”
Il precise:
Le documentaire Loose Change,réalisé par Dylan Avery, soulève de sérieux doutes sur la version officielle que nous ont servie les médias à propos des attentats du 11 septembre. Le document a fait un hit sur Internet, où l'on peut le visionner gratuitement.
Ces propos débiles mais modérés ne satisferont pas les grands fêlés des conspirations. Est-ce que le Québec est né pour un petit délire? Les Français du Réseau Voltaire vont-ils nous damer le pion? Pas du tout ; ( roulements de tambour), dans le monde frénétique de la conspiration, le Québec ou plutôt le Canada ne cède pas sa place.
Il y a ceux qui croient aux lapins de Pâques ou à la Fée des étoiles, ceux qui endossent les conspirations des Juifs ou des Martiens, ceux qui sont convaincus que Rencontre du troisième type et X-Files sont des documentaires, et il y a Michel Chossudovsky, (photo ci-contre), professeur d'économie à l'Université d'Ottawa, seigneur des ténèbres du site pompeusement intitulé "Centre de recherche sur la mondialisation" (www.mondialisation.ca) et dont on peut lire les troublants fantasmes dans la revue de gauche L’Aut' Journal.
Le site de Chossudovsky vaut le détour et même le séjour prolongé.
Sur la page d’accueil du site (2 juillet) on peut lire :
SI LE PRESIDENT Bush voulait s’occuper de l’Iran en "le bombardant jusqu’à le faire revenir à l’âge de pierre" (comme un général américain l’a dit un jour pendant la guerre du Vietnam), ce serait le moment de le faire. Chacun étant captivé par la Coupe du monde, qui le remarquerait?
Mais il fallait lire l’article rapidement car un autre article précisait :
L’avion magique du Pentagone: épisode 2 par Pierre-Henri Brunel Chacun peut constater qu’aucun Boeing ne s’est écrasé sur le Pentagone, par Thierry Meyssan. (Pour ceux qui avaient réussi à l’oublier, Thierry Meyssan est le Français qui a écrit qu’aucun Boeing ne s’est écrasé sur le Pentagone. Il est ensuite passé à l’émission de Thierry Ardisson lequel n’a pas objecté quoi que ce soit. Des dizaine de milliers de Français, ce peuple si rationnel, ont acheté le livre. Descartes a dû spinner sur sa table rase…)
Interview de Thierry Meyssan à "Tout le monde en parle"
Qui a commandité les attentats du 11 septembre? Conférence de Thierry Meyssan sous les auspices de la Ligue arabe
Qui sont les terroristes en Irak: Deux officiers britanniques déguisés en terroristes Al Qaïda L’enquêteur chargé de l’affaire meurt subitement par Michel Chossudovsky
Les terroristes des attentats du 11 septembre étaient-ils liés aux services de renseignement pakistanais? par Michel Chossudovsky
Pour poursuivre ce safari intérieur sur le terrain miné des neurones survoltés de Michel Chossudovsky, nous recommandons quelques articles dans les archives de cette section :
La Française Jacqueline Kay fait un compte-rendu du livre Qui mène la danse? Culture, guerre froide et CIA et nous dévoile son désarroi: "Si j’écris cette critique, c’est parce je suis désemparée de me rendre compte que mon développement intellectuel, en apparence autonome, est en réalité le résultat d’un plan secret soigneusement mijoté par un service de renseignement étranger." (http://www.mondialisation.ca/...)
Aux États-Unis:
Les "Scientifiques pour la vérité sur le 11 septembre" (Scholars for 9/11 Truth), contestent la version officielle des attentats, qui selon eux, « viole les principes de la physique et de l’ingénierie ». http://www.911truth.org/article.php?story=20060606003353313
Professors of Paranoia? Academics give a scholarly stamp to 9/11 conspiracy theories http://chronicle.com/temp/reprint.php?id=j1dxcwnt8x627gjyg5jn728rfkn21t9l What happens to a scholar's reputation when he lends it to conspiracy theorists? Steven E. Jones, a physicist, is a celebrity among those who see a conspiracy behind 9/11.
Publié il y a trente ans, Le Mal français vient d’être réédité. Voici un ouvrage de référence, un classique de la pensée politique qui n’a point pris une ride et reste toujours d’actualité. Son auteur, Alain Peyrefitte, décédé depuis six ans, a mené de front les carrières diplomatiques, politiques et littéraires.
Ce Mal français est ce sentiment que ressent le peuple français; celui d’être un peuple fini, en décadence. Et voilà qui ne date pas d’aujourd’hui! Pourquoi tant de désillusions? Selon Alain Peyrefitte, le centralisme politique et administratif sclérose la France; et cela depuis bien trop longtemps. On pourrait même parler de tradition historique.
Trente ans plus tard, le lecteur donne toujours raison aux analyses de l’auteur, et constate que le mal s’est approfondi. La réalité politico-économique de la France n’a pu que nourrir ce sentiment d’amertume. Le besoin urgent de réformes se fait de plus en plus cruellement ressentir. Des réformes qui, avec le temps, seront de plus en plus difficiles à mettre en place. Puisque le problème est dans la résistance aux changements, l’auteur veut faire réagir à l’aide de son ouvrage et «inciter nos compatriotes à guérir le mal qui est dans nos têtes de Français».
European NAvigator (ENA) est une banque de données multilingue consacrée à l’histoire politique et institutionnelle de l’Europe depuis 1945. ENA abrite plus de 5000 documents multimédia (photos, vidéos, traités, articles de presse, etc.). Outre le moteur de recherche, une interface parfaitement ergonomique en deux modes permet l’accès aux documents. Le Fonds documentaire présente un classement chronologique et thématique divisé en deux parties : événements historiques depuis 1945, organisations européennes. La médiathèque offre un classement des documents par type de média.
Dans les sections vidéo (150 films) et sonore (185 enregistrements), les grandes ombres du passé s’élèvent : discours de Jean Monnet, interview de Georges Pompidou…
Irving Kristol a dirigé une succession de magazines qui aidait à former le néoconservatisme: Encounter, Public Interest et National Interest. Il y a dix ans, son fils Bill a persuadé le richissime magnat de la presse Rupert Murdoch de fournir l’argent pour publier le Weekly Standard.
Le Standard, avec à peine 80, 000 exemplaires, a maintenant un poids politique considerable dans l’Amérique conservatrice. La revue The Economist, (17 septembre 2005) écrivait :"The Standard is the mouthpiece of a new, self-confident conservative intellectual establishment that doesn’t think its feuds with Harvard professors should bleed into a distrut of higher learning." "Mr Kristol is the head of the Project for the New American Century, which has wanted to oust Saddam for years. The Standard shares a building with the American Enterprise Institute, a right-wing think-tank which lists Mr Cheneys wife as a scholar. "
Le premier numéro de Conserveries mémorielles (quel nom ronflant! - typiquement universitaire...), consacré à L'actualisation de la mémoire du communisme en Europe, contient nombre d'articles portant sur les efforts des historiens locaux pour faire droit à l'histoire tourmentée d'une série de groupes minoritaires sous le joug de Staline et de ses successeurs à la tête des divers pays du bloc soviétique.
Mise sur pied par les étudiants de la Chaire de recherche en histoire comparée de la mémoire, la revue Conserveries mémorielles publie des articles scientifiques portant sur l'histoire de la mémoire. Elle ouvre ses pages à des étudiants et des jeunes chercheurs en histoire, en ethnologie, en sociologie, en anthropologie et dans des disciplines connexes. Elle est dirigée par un Comité de rédaction composé de jeunes chercheurs, rattachés à la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire de l'Université Laval. La revue ne publie que des textes originaux qui ont préalablement été l'objet d'une évaluation par un comité de lecture.
Orchestré par Claude Marcil, le Kiosque Média est une revue de presse mise à jour quotidiennement. Il contient également des sites de référence, des critiques de livres et (devant des bêtises flagrantes) quelques éditoriaux de notre cru.
L’Université d’Evansville (Indiana) finance l’initiative ECOLE, fondée en 1996 : The Early Church On-Line Encyclopedia (l’encyclopédie en ligne sur l’Église chrétienne primitive) est le fruit du travail d’un important réseau de contributeurs universitaires, principalement américains et anglais.
L’abolition de la peine de mort en 1981 a réduit au chômage les derniers bourreaux français, tous descendants de dynasties victimes, des siècles durant, d’un véritable ostracisme social. Récemment, 47 députés français ont réclamé le retour du châtiment capital. Les bourreaux, dont différents films et livrets retracent l’histoire, ne sont toutefois pas prêts à retrouver du travail. Car, en découvrant ce métier, vous risquez de perdre la tête d’horreur…
Anciennement professeur de cours magistraux de psychologie à l’Université de Toronto, Gilmore (photo ci-contre) s’est intéressé à la transmission du virus du rhume vers la fin de sa carrière et a ensuite écrit In Cold Pursuit, qui remet en question tout ce que vous croyiez savoir sur le rhume. Ce livre vous transportera aux quatre coins du monde: dans des centres scientifiques à Amsterdam, Munich, Chicago et Toronto, dans des stations de recherches des régions arctiques norvégiennes et même dans des sous-marins des mers du sud. Vous verrez ce que les habitants des îles tropicales et les explorateurs de l’Arctique ont à vous apprendre sur le rhume commun. En fait, le rhume n’a absolument rien de commun: il est même surtout considéré comme étant l’une des forces les plus inexplicables de la nature. Gilmore vous permettra de lever le mystère en vulgarisant les résultats de plusieurs études passées et récentes. Certaines de ses hypothèses insinuent même que des remèdes actuels pourraient vous être plus dommageables que profitables. À suivre...
Il y a ceux qui croient aux lapins de Pâques ou à la Fée des étoiles, ceux qui endossent les conspirations des Juifs ou des Martiens, ceux qui sont convaincus que Rencontre du troisième type et X-Files sont des documentaires, et il y a Michel Chossudovsky, (photo ci-contre), professeur d'économie à l'Université d'Ottawa, seigneur des ténèbres du site pompeusement intitulé "Centre de recherche sur la mondialisation" (www.mondialisation.ca) et dont on peut lire les troublants fantasmes dans la revue de gauche L’Aut' Journal.
Alain Peyrefitte
vatisme: Encounter, Public Interest et National Interest. Il y a dix ans, son fils Bill a persuadé le richissime magnat de la presse Rupert Murdoch de fournir l’argent pour publier le Weekly Standard.