L’organisme d’observation des medias, Acrimed, a publié dans son dernier numéro une liste, partiale et partielle, de films de fiction qui concernent plus ou moins directement les médias.
Acrimed avait déjà publié une liste de films documentaires portant sur les médias: (partie 1), (partie 2)
Acrimed publie aussi un article d’Anthony Glinoer, professeur adjoint à l’Université de Toronto, sur « L’empire Quebecor: concentration verticale dans l’édition québécoise ».
. Fallen Angel: The Unlikely Rise of Walter Stadnick in the Canadian Hells Angels Jerry Langton, 2006 (Paperback)
Fallen Angel est une vraie bouchée d'histoire sur les Hells Angels et contient une foule de détails sur l'ascension au pouvoir de Walter Stadnick.
Walter Stadnick, dit Nurget, mesure 5'4". Pas vraiment la moyenne pour se sentir à l’aise dans un groupe de Hells. Pourtant, c’est Nurget qui est derrière la mise sur pied d'un chapitre des Hells Angels dans chaque région du Canada afin de contrôler en totalité le commerce de la drogue au pays.
Beaucoup moins connu que Mom Boucher, Stadnick a pourtant été le président national du célèbre groupe de motards. On le compare d'ailleurs à Lucky Luciano, fondateur de la mafia américaine moderne! Il ne disait jamais rien quand il était arrêté, rien non plus les deux fois où il a été condamné pour des broutilles, et encore rien depuis qu’il a été condamné à 20 ans de pénitencier pour gangstérisme, trafic de stupéfiants et conspiration de meurtre. Difficile de faire la biographie d’un tel personnage; pourtant, le journaliste Jerry Langton, dont les articles apparaissent régulièrement dans le Globe and Mail et le Toronto Star, a réussi.
Bien sûr, il n’y a pas de grandes révélations pour les spécialistes et les Hellologues; mais le grand public capable de lire en anglais voit très bien la progression des Hells au Québec, puis, en Colombie-Britannique et enfin, partout au Canada. Et il comprend beaucoup mieux l’importance de Stadnick, un homme immensément respecté par tous les motards criminels du Canada.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, signalons les écrits d'Yves Lavigne, de Julian Sher et surtout, la biographie de Dany Kane, un énigmatique et dangereux motard devenu informateur de la GRC et de la Sûreté du Québec, et dont le suicide reste inexpliqué. (L’énigmatique Dany Kane - Un informateur chez les Hells, de Daniel Sanger)
Dr Elham Manea, journaliste yéménite dont les articles paraissent régulièrement sur le site www.metransparent.com, défend l'amélioration du statut de la femme, la liberté de pensée, une approche rationnelle des sources religieuses et le droit de chacun à décider librement de son avenir. Dans un récent article, Manea encourage les musulmanes à réfléchir par elles-mêmes et à décider librement de porter, ou non, le voile.
Le 4 avril 2006 avait lieu la conférence sur l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet. Parmi les témoins, se trouvait le reporter Kurt Eichenwald du New York Times, lequel a fait la une avec sa recherche sur la pornographie infantile sur Internet, en décembre dernier.
Aujourd’hui on les appelle des mediums. Ils sont aussi tordus que les deux jeunes soeurs qui, il y a un siècle et demi, affirmèrent entendre des bruits de l'au-delà. Des bruits qui leur permirent de faire une fructifiante carrière.
John Huxtable Elliott Empires of the Atlantic World: Britain and Spain in America, 1492-1830 Yale, 546 pages
Serait-ce possible d'imaginer l'Angleterre plutôt que l'Espagne financer le voyage de Christophe Colomb en Amérique?
Dans son livre, Empires of the Atlantic World, Sir John Elliott conclut son étude comparative des deux empires d'Amérique en imaginant un patron différent pour Christophe Colomb et le sort réservé au Nouveau Monde.
S'il est aisé d'imaginer l'Angleterre séduite par les mines d'argent péruviennes, il est plus ardu d'imaginer l'Espagne créer une république dans le continent nord-américain.
Malgré le fait que les Anglais et les Espagnols aient approché le Nouveau Monde avec les mêmes motivations, les différences entre les deux empires sont plus que circonstancielles. Elles prennent racine dans le contraste des cultures des différents gouvernements.
Les possessions conquises par la monarchie espagnole étaient régies et exploitées à travers le Conseil central des Indes et des vice-rois puissants alors que la couronne anglaise étendait les fondations de son empire en accordant des droits aux compagnies commerciales. Ainsi, quand les colonies nord-américaines ont obtenu leur indépendance, c'était la réaction d'une société de marchands libre-penseurs contre l'assertion de l'autorité royale.
En identifiant les similitudes et les différences entre l'Amérique anglaise et espagnole, Elliott montre aussi la différence profonde entre une société qui accepte la réalité des unions inter-raciales (métisses, mulâtres et "zambos") en élaborant des hiérarchies, et une autre qui les nie ou ne les reconnaît pas.
L'auteur nous montre à quel point il est improbable que les conquérants aient agi autrement qu'en adoptant des comportements conformes à leur culture.
Les pages de cette société savante continuent à se développer: textes, photos, documents, tout y est, et fort bien présenté. Le chapitre des liens recèle d’heureuses surprises. Les biographies des acteurs de la guerre, rarement sous les projecteurs, apportent vraiment du nouveau. (en anglais)
En Australie, on a toujours pris pour acquis que l'art le plus ancien était aborigène. Les peintures "Bradshaw" remettent tout en question. Un autre peuple habitait-il en Australie il y a 60 000 ans?
Les tentatives de l'Allemagne nazie visant à déployer par sous-marin des équipes de saboteurs, durant la Seconde guerre mondiale, se sont révélées des échecs cuisants. En voici un bref récit.
Jean-Claude Dubé Le Chevalier de Montmagny, (1601–1657): premier gouverneur de la Nouvelle-France Fides, 1999 430 pages
Jean-Claude Dubé a publié la biographie de Charles Huault de Montmagny, qui fut le premier gouverneur de la Nouvelle-France. L’auteur s’intéresse à son rôle en tant qu’administrateur dans le peuplement et l’essor de la colonie; mais il évoque également sa vie, sa formation, son cheminement de carrière, ses fonctions, sans oublier son engagement dans l’Ordre de Malte. Voilà qui devrait plaire aux historiens et aux amateurs d’histoire.
Orchestré par Claude Marcil, le Kiosque Média est une revue de presse mise à jour quotidiennement. Il contient également des sites de référence, des critiques de livres et (devant des bêtises flagrantes) quelques éditoriaux de notre cru.