Le Kiosque Média

"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres

10.28.2006

Louis-Edmond Hamelin, géographe et homme du Nord


Le spécialiste du Nord Louis-Edmond Hamelin vient de mettre en ligne son site personnel. Plus de 700 pages en ligne : certains de ses ouvrages, liens, entrevues, témoignages, etc.

Sexe et tabous dans le monde islamique


Parce qu'ils ne travaillent pas, plusieurs Arabes doivent rester chez leurs parents, parfois jusqu'à l'âge de 35 ans. Et les relations sexuelles avant le mariage sont interdites. Un dossier de l'hebdomadaire Spiegel, en 2 parties (en anglais) :

Amour, Convoitise et Passion : sexe et tabous dans l'univers islamique

Un "Monologue du vagin" islamique


10.27.2006

Archives à la une : Castro, le caudillo de Cuba

Même sa récente opération n’a pas incité Fidel Castro, tour à tour dépeint en « révolutionnaire romantique » ou en « dictateur communiste tyrannique », à passer définitivement la main. Mais quelle est la véritable personnalité de celui qui règne sans partage sur l’île de Cuba? Dans le n°232 de L’Histoire, en mai 1999, Pierre Vayssière menait l’enquête sur un dirigeant qui a battu des records de longévité au pouvoir.

10.26.2006

Les Écossais : The Pioneer Scots of Lower Canada


Lucille H. Campey
Les Écossais : The Pioneer Scots of
Lower Canada
Natural Heritage Books, Toronto, 2006


Courage, détermination, indépendance et fierté, c’est avec ces termes que l’auteur Lucille H. Campey décrit les premiers colons écossais dans son livre Les Écossais : The Pioneers Scots of Lower Canada. Vers la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle, la situation économique très difficile autour de Glascow et de la région des Highlands a incité plus de 100 000 Écossais à traverser l’océan, à la recherche d’une vie meilleure dans le Haut-Canada. Son livre, truffé de références historiques prises à même les archives nationales, retrace les faits saillants de l’histoire de la colonisation de l’Ontario et du Québec, qui ont mené à la création d’une identité forte et distincte de la communauté écossaise. Campey emporte le lecteur dans une fabuleuse aventure historique remplie de détails, où des personnages plus grands que nature, tels que Thomas Talbot, Lord Selkirk, Archibald McNab et William Dickson, sont immortalisés à jamais. Ce récit s’avère une lecture incontournable pour tous les généalogistes, les historiens et tous ceux qui sont férus de l’histoire de l’Écosse et du Canada et des liens entretenus entre ces deux pays.

www.amazon.co.uk/Scottish-Pioneers-Upper-Canada-1784/dp/1897045...

www.naturalheritagebooks.com/bookdescription.php?bookid=314


http://globalgenealogy.com/countries/canada/quebec/resources/2070...

Corriger une injustice

En prison pour un crime que vous n’avez pas commis? Il faut appeler Innocence McGill, un groupe d’étudiants en droit de McGill qui peut vous faire libérer.

L'idéologue qui dérange


En 1999, l'Université McGill refusait un don de 1,5 millions du philanthrope Gilles Tremblay pour la création d'une chaire consacrée à Ayn Rand. L'université a justifié son refus en expliquant que Rand n'aurait pas assez marqué son époque. En fait, d'autres croient que c'est l'idéologie d'Ayn Rand qui dérangeait.

Adorée, détestée, toujours controversée, l'auteur des best-sellers The Fountainhead et Atlas Shrugged demeure plus que jamais d'actualité. Un article de "Reason" à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance.


Pour en savoir plus :

Ayn Rand Institute

Critiques de la philosophie d'Ayn Rand

Sujet de discussion brûlant pour votre prochain café : Le nouveau fascisme : le règne du "consensus", d'Ayn Rand, en français.

Atlas Shrugged au cinéma

10.24.2006

La révolution hongroise
















Au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale, l’Union soviétique est "autorisée" à inscrire la Hongrie dans sa sphère d’influence. Le régime de Rakosi est celui de la censure, de la répression politique et de la planification centralisée cependant que le pays s’appauvrit. Un réseau d’informateurs, sous la botte de l’AVO (la police secrète hongroise) se charge des mal-pensants.

En février 1956, Khrouchtchev déboulonne verbalement Staline. Un changement en soi. Le 23
octobre de cette même année, dans la capitale hongroise, deux marches étudiantes se transforment en une gigantesque manifestation populaire réclamant le desserrement de l’étau soviétique. Dans la soirée, la statue de Staline est véritablement déboulonnée. Une émeute? Non, une révolution. Le lendemain, le populaire Imre Nagy est nommé Premier ministre.

Le 25 octobre, la ville sombre dans un chaos sanglant. La police secrète (et peut-être les chars soviétiques entrés dans Budapest) tire, les insurgés ripostent par des cocktails Molotov, deux cents manifestants pacifistes sont massacrés devant le Parlement. Il n’empêche, la révolution est en marche. Les Hongrois fraternisent d’abord avec les équipages des tanks russes. De nouveaux journaux apparaissent, des partis politiques se forment, les ouvriers s’emparent des usines et des lieux de production. L’agitation se répand dans tout le pays, opposant des membres de l’AVO et les insurgés.

Le 28 octobre, les chars russes évacuent la Hongrie. La situation demeure confuse, mais quelques prisonniers politiques sont libérés. Puis les Russes reviennent…


Résumé de l’insurrection

23 octobre 1956 : l’éclatement de la révolution hongroise, par Thomas Schreiber

Hongrie: une révolution morale, un article de L’Express

La fin du mythe communiste
, par François Fejtö

Institute for the History of the 1956 Hungarian Revolution


Et les réactions de la gauche ici?

Plusieurs communistes quittent le parti, complètement écoeurés. D’autres, comme l’universitaire de McGill Stanley B. Ryerson, restent fidèles au parti. Il acceptera l’érection du Mur de Berlin. Il ne démissionnera finalement du parti qu’en 1968 à la suite de l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’armée russe.

Pour gérer sa bibliothèque (en tout plus de 8000 livres), Ryerson mettra sur pied, plus tard, la Fondation Aubin (du nom d’un journaliste suisse qui
militait au Québec au XIX siècle; le lien n’est pas évident). Installée récemment au 2ième étage de la Bibliothèque Atwater, la Fondation propose aussi des activités militantes comme des réunions des Ami(e)s du Monde Diplomatique.

Pour en savoir plus sur la Fondation, lire l’article d’Andrée Lévesque, professeure à McGill : Ryerson et Aubin : même journalisme de combat

10.23.2006

Êtes-vous électrosensible?

Les yeux qui piquent face à un écran, les oreilles qui bourdonnent à proximité d’un téléphone portable, la migraine qui monte à la vue d’une lumière clignotante... C’est le lot des hypersensibles à l’électromagnétisme.

La vérité sur "Le Cauchemar de Darwin"


On ne peut pas accuser le documentaire Le Cauchemar de Darwin de tripoter la vérité. Il ne s’en est pas suffisamment approché.

Ce film a indigné tous les alter-mondialiste et écolos à sa sortie. Il y avait de quoi. Il s’attarde sur la situation de Mwanza, en Tanzanie, aux abords du lac Victoria. La perche du Nil, une espèce de poisson, a été introduite dans les eaux du lac dans les années 50 ou 60. Très prisée en raison de sa forte taille et de sa demande en Europe, la perche a néanmoins fait des ravages chez les autres espèces déjà présentes dans le lac Victoria, qui disparaissent peu à peu.

Le documentaire démontre que la perche du Nil est en fait échangée contre des armes lesquelles alimentent les conflits du continent africain. Les spectateurs voient que les habitants
du coin ne mangent pas de poissons mais héritent des carcasses infestées de vermine. Le spectateur fait la rencontre des enfants de la rue, qui se battent pour un morceau de nourriture, de prostituées qui gagnent leur vie auprès de pilotes russes venus chercher le poisson en échange d’armements et de gardiens de nuit qui risquent leur vie pour protéger des usines de transformation de poisson. Bref, Darwin’s Nightmare montre les conséquences de la mondialisation, qui ne profite évidemment pas aux habitants de Mwanza.

Pour consulter le synopsis du film : www.darwinsnightmare.com

D’abord entouré d’un nuage d’encens, ce documentaire a par la suite fait l'objet de contre-enquêtes qui ont souligné certains points controversés du film. Les critiques reprochent entre autres à Sauper de filmer des carcasses de poisson en insinuant qu’elles sont destinées à la consommation humaine alors que celles-ci servent à nourrir les animaux. Le supposé trafic d’armes ne repose sur aucune preuve et un expert interrogé par un journaliste du Monde affirme que les avions qui passent par la Tanzanie sont vides et ont déjà déposé leurs armes dans d’autres pays. Pour ce qui est de l’exploitation des gens de Mwanza, la production poissonnière aurait créé des centaines d’emplois dans une ville qui est en réalité la deuxième en importance dans tout le pays. Un fait que Sauper aurait négligé de montrer dans son film, en ne montrant que les coins les plus pauvres de Mwanza et en omettant de filmer le cœur économique et les hauts immeubles de la ville. Au sujet de ces attaques, Hubert Sauper se défend en affirmant que son médium, c’est l’image et qu’il n’a pas à se justifier. Peut-on alors toujours parler de documentaire?

Critique du New Yorker

Critique du LA Weekly

Un article du journal Le Monde sur les incohérences du film et une entrevue avec le réalisateur :
http://ledaoen.over-blog.com/article-2039673.html

Un article de Wikipédia sur le film et sa controverse

« Darwin » ou le malentendu documentaire. Un article du Monde repris sur cette page.

Les ambiguïtés du Cauchemar de Darwin, un article d'Africultures

10.22.2006

Confessions of an Economic Hit Man

(Webcast de la Library of Congress)

CONFÉRENCIER: John Perkins
64 minutes


Author John Perkins discussed his book Confessions of an Economic Hit Man in a program sponsored by the Science, Technology and Business Division.

In his book, Perkins describes his experiences as an economist of an international consulting firm whose job was to persuade strategically important developing countries, such as Panama and Indonesia, to accept enormous loans for infrastructure development and then to ensure that the lucrative projects were contracted out to U.S. corporations. According to Perkins, when it became impossible to repay these huge debts, the United States government, the World Bank or U.S.-influenced aid agencies would step in and place the countries in a trusteeship of sorts, dictating their spending budgets and other policies.

L'île de la haine

Le principal défenseur des droits des gais et lesbiennes de la Jamaïque décrit la violence et les horreurs auxquelles ils sont confrontés dans ce pays.

L’anthropologue Malek Chebel défend un islam moderne - Deux entrevues


Anthropologue, diplômé de psychanalyse et de sciences politiques, Malek Chebel est un islamologue algérien reconnu pour sa défense d’un islam moderne. Il prône une religion libertaire, ouverte et plus en accord avec son époque, d’où le besoin d’une relecture du Coran. Dans ses nombreux écrits, il s'intéresse particulièrement au thème de l’amour dans la tradition musulmane. Il a publié, entre autres, le Dictionnaire amoureux de l’islam et le Manifeste pour un islam des lumières.

Malek Chebel en entrevue au Point et dans leblogmédias

 
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