On vit dans un cartoon!

L’indignation sélective

« Pour le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), la convergence des médias est devenu une réelle préoccupation et un danger pour la démocratie en réduisant comme peau de chagrin le nombre de sources d’information disponibles pour les citoyens. » ( Sur les lignes – Une chronique syndicale, 18 septembre 2007)

C’est le même syndicat qui fait des échanges avec Cuba depuis des années et qui n’a jamais vu le moindre problème au fait qu’il n’y a qu’une seule source d’information, le gouvernement non élu de Castro.

(Photo:Antônio Milena/ABr)

Test

Actualisez en jargon d’aujourd’hui le dicton populaire suivant : « Il n’y a pas que l’argent dans la vie ».

Le candidat devra, dans ce texte, faire comme si les Québécois étaient divisés en deux groupes: ceux pour qui le Québec ne fait pas assez d’argent; ceux pour qui le Québec fait assez d’argent mais qui estiment qu’il est mal distribué. Puis, le candidat devra s’élever au-dessus de cette division qu’il a lui-même créée et faire la leçon aux deux groupes.

Le gagnant, haut le verbe, est Jean-François Lessard avec son article paru dans la section Opinion du Devoir : « Il est absolument essentiel d'avoir une conception pluraliste de la vie. »

(Photo: Jacques Nadeau)

Les gras durs de l'humanitaire

« Car si personne n’est choqué de voir des stars comme Angelina Jolie ou Michael Douglas et des vedettes de la chanson comme le Français Enrico Macias endosser l’uniforme d’ambassadeurs de l’organisation internationale pour aller défendre sur le terrain, et dans la majorité des cas gracieusement, des causes honorables, les conditions dans lesquelles s’effectuent certaines de ces opérations de communication soulèvent le coeur. Est-il normal que l’ONU affrète des jets privés ou que l’UNESCO paye à ses VIP de l’humanitaire des billets en première classe pour les parachuter ensuite, l’espace de quelques heures d’un reportage photo négocié au préalable avec une agence ou un grand magazine du type Paris Match, sur un îlot de pauvreté, avant qu’un hélico ne les reconduise vers leurs chambres d’hôtel climatisées? Peut-on accepter que ces intermittents du tiers-mondisme soient logés dans les suites de palaces cinq étoiles, dont la note aura été payée grâce aux dons de milliers d’anonymes? » (p. 232-233, People, le grand déballage, de Renaud Revel et Laurence Debril)

Photo ci-dessus: Angelina Jolie à la Commémoration de la journée mondiale des réfugiés - 2003. (State Department photo by Michael Gross)

Livre à signaler: People, le grand déballage

People, le grand déballage
De Renaud Revel et Laurence Debril
Les éditions Michel LAFON, 2006
286 pages

Qui sont les célébrités d’aujourd’hui ? Et quelles relations entretiennent-elles avec la presse people?

Les people des années 2000 concernent autant les personnalités du Show Business que les hommes politiques dont la vie privée, les amours, la réussite, les échecs, sont dévoilés au moyen de reportages photographiques souvent fournis par les paparazzi dans la presse people. Cette nouvelle presse qui a pris de l’ampleur englobe aujourd’hui la presse de télévision mais aussi certains quotidiens d’informations générales qui accordent de plus en plus de place à l’actualité des célébrités.

Les nouvelles stars issues de la télé-réalité, qui brillent par leurs amours et leur banalité, le Show Business et les hommes politiques profitent du désir de la société française d’une transparence, d’une mise à nu encouragée par la presse people. Ils s’enrichissent en intentant des procès aux journaux people qui les traquent et portent atteinte à leur vie privée. Ils savent également composer avec eux, voire s’entendre malhonnêtement pour perpétuer leur popularité, pour vendre leurs disques ou relancer leur carrière. Ils affichent alors leur vie en toute impudeur, prêts à toutes les compromissions devant un lectorat massif devenu accro.

Le grand déballage révèle ce phénomène reposant sur le voyeurisme, où la presse a changé les règles du jeu, où la frontière entre sphère privée et sphère publique s’est déplacée.

Sandra Rosselet

Liens :

Sur le site de Michel Lafon éditeur, on trouve la quatrième de couverture du livre.

Sur le site de L’Express, on trouve une longue enquête sur la presse people et la peopolisation du politique en France publiée le 13 octobre 2005.

Sur le site de Evene, on trouve un résumé du livre.

Autour de la peopolisation: voir Wikipédia

Esther Bégin: le journalisme avant la politique

Après 17 ans de vie commune avec TVA, dont 10 à LCN, Esther Bégin a demandé le divorce. L'affaire s'est réglée à l'amiable, sans cris ni larmes, la laissant libre de devenir chef d'antenne à TQS.
Photo Robert Mailloux, La Presse

Pourquoi les Chinois crachent-ils par terre?

L’expert de Radar se penche sur cette vieille tradition.

Livre à signaler : De quoi vivait Bonaparte

Le 18 mai 1804, Bonaparte devient Napoléon 1er, empereur des Français. Sa notoriété est aujourd’hui universelle, tant pour son génie militaire que politique.

La vie de l’empereur a été marquée par la démesure et le luxe ostentatoire. En fait, il est plus juste de préciser que c’est tout le clan Bonaparte qui a dépensé sans compter. Pourtant, les origines du futur empereur étaient plutôt modestes : des Italiens installés en Corse et dont le père, qui exerçait la fonction de juge, avait bien souvent du mal à nourrir ses huit enfants.

De quoi vivait Bonaparte? Bernard Simiot pose la question et y répond avec ce petit livre. Un petit livre qui montre parfaitement que la famille Bonaparte ne se privait de rien, bien au contraire. Rien n’était négligé pour bien paraître. Bernard Simiot ne nous offre point ici son tout premier ouvrage; il y réconcilie, comme pour ses autres livres, journalisme et histoire.

Claudine Souchon


Quelques liens:

http://www.denistouret.net/textes/Simiot.html

http://www.livres-online.com/-Simiot-Bernard-.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Ier


Bernard Simiot
De quoi vivait Bonaparte
Albin Michel, 1992
179 pages

How Things Work: The Physics of Everyday Life

Répertoires de questions et réponses remontant à septembre 1996. «Cherchable» et parcourable par catégories, qui correspondent aux chapitres du volume du même titre. À conseiller aux jeunes curieux, aux autodidactes et aux profanes en mal d'émerveillement. Plusieurs des questions qui y sont posées sont à leur portée.

Idéal pour se familiariser avec la science et ses applications dans la vie de tous les jours. On y aborde une multitude de sujets. Cela va de la fabrication de la crème glacée à la force centrifuge des montagnes russes en passant par les lampes fluorescentes, les climatiseurs, les armes nucléaires, les photocopieuses, etc.

Le soldat Hitler

On en sait très peu sur les années d’Hitler dans l’armée allemande durant la Première Guerre mondiale, à cause d'un manque de témoignages sur le sujet. Mais on vient de retrouver les mémoires d’un auteur oublié de la littérature fantastique allemande. Un nouvel éclairage sur le Führer.