"La guerre civile espagnole est l’événement le plus important de l’histoire contemporaine espagnole. Elle a suscité l’intérêt d’innombrables historiens, tant espagnols qu’étrangers, constituant par son attrait une sorte de trou noir qui absorba l’histoire du XIXe siècle notamment : tout semblait devoir aboutir nécessairement au coup d’Etat de 1936. Aujourd’hui, l’historiographie tend à replacer la guerre civile dans un contexte plus large et ne la considère plus comme un isolat historique."
Qui, aujourd’hui, sinon les antisémites, se permet et ose écrire sur les Juifs et leurs rapports à l’argent ?
Jacques Attali, banquier et ancien conseiller spécial de François Mitterrand, s’attaque à ce tabou avec son dernier ouvrage Les Juifs, le monde et l'argent. De religion juive, l’auteur nous offre une véritable fresque historique et chronologique des relations de son peuple avec le numéraire : un lien qui perdure depuis des millénaires. Un sujet qui est toujours et encore d’actualité puisqu’il est indéniable que l’argent et la religion sont les deux grandes valeurs qui prédominent le monde actuel. Un fossé d’autant plus profond quand on constate que la religion juive est la seule à ne pas avoir «diabolisé» l’accumulation de richesses. En effet, on découvre avec cet ouvrage que l’antisémitisme a poussé ce peuple tout d’abord au nomadisme, et que c’est cette situation «d’apatride» qui a entraîné les juifs vers ce rôle de «prêteur d’argent».
Voici un livre qui va faire du bruit et qui de surcroît, nous apprend que ce peuple monothéiste est également le fondateur du capitalisme.
Claudine Souchon
NDLR: les quelques pages sur la pègre juive américaine sont tellement truffées d’erreurs qu’on peut se demander si Attali a lu ses propres sources sur le sujet.
Le porc allait mal l’an dernier. Il va encore aussi mal. Si on n’y comprend toujours rien c’est que les journalistes font du cas par cas : une grève ici, une fermeture là, un porte-parole syndical, un porte-parole patronal et l’éternel Laurent Pellerin président de l'Union de producteurs agricoles. Ce dernier comprend très bien l’ensemble de la question ce qui ne veut surtout pas dire qu’il peut l’expliquer, la synthèse n’étant pas son fort comme on peut le constater en écoutant l’entrevue-monologue qu’il a donné à France Beaudoin de Radio-Canada.(voir onglet de droite).
Pourtant, résumer la question, simplement, clairement est possible et c’est qu’a fait Philippe Mercure le 23 janvier dernier dans La Presse. En quelque 500 mots. Brillant ! Nous reproduisons ici l'article recueilli sur le site internet de La Presse.
La Presse 23 janvier Le casse-tête de Lucien Bouchard Mercure, Philippe
L'abattoir de Vallée-Jonction est l'une des pièces d'un immense casse-tête qui vise à restructurer le secteur de l'abattage de porcs au Québec. Et tous les yeux sont actuellement braqués sur celui qui en placera les plus gros morceaux: Lucien Bouchard.
Maurice Doyon est professeur au département d'économie agroalimentaire de l'Université Laval. Donnez-lui la possibilité de redessiner l'industrie du porc au Québec et il vous construira illico deux immenses abattoirs: l'un dans l'ouest de la province, l'autre en Beauce.
Ajoutez une poignée d'abattoirs de petite taille pour des produits spécialisés -porc biologique et autres- et vous avez la recette pour remettre l'industrie du cochon québécois sur ses pattes. Kevin Grier, analyste au Centre George Morris -un think-tank ontarien indépendant qui se penche sur les questions agricoles- pense exactement la même chose. Pour lui, la première condition d'une relance de la filière porcine au Québec est la présence de gros abattoirs modernes qui roulent à plein régime.
L'ancien premier ministre Lucien Bouchard est actuellement placé dans la même situation que celle soumise à ces deux experts par La Presse Affaires. Son plan de relance est attendu pour les prochaines semaines. Sauf que lui est mandaté par Olymel -une entreprise qui, en abattant plus de 60% des porcs québécois, influence directement l'ensemble de l'industrie québécoise. Et il ne peut pas repartir complètement à zéro.
Le portrait qui se présente à M. Bouchard est celui d'un territoire québécois parsemé d'abattoirs de petite taille -14 usines appartenant à 10 entreprises- dont aucun n'est assez gros pour rivaliser avec les meilleurs au monde. Vallée-Jonction et sa capacité de 37500 porcs par semaine? "C'est peut-être le plus gros au Québec, mais il ne correspond pas aux nouveaux standards. Les abattoirs dont je vous parle ont des capacités d'au moins 70 000 porcs par semaine", dit M. Grier.
M. Bouchard arrivera-t-il aux mêmes conclusions que M. Doyon et M. Grier? Et si oui, quelle place l'abattoir de Vallée-Jonction occupera-t-il dans les plans d'Olymel? L'entreprise, pour l'instant, ne laisse rien filtrer de ses intentions. Et ceux qui suivent le dossier se perdent en conjectures.
"Je ne comprends pas très bien la stratégie d'Olymel, avoue M. Doyon, de l'Université Laval. Est-ce qu'on fait une proposition (aux employés) en sachant très bien qu'elle sera jugée inacceptable (et que l'usine fermera)?"
Olymel jure que non. "Nous voulons sauver Vallée-Jonction", répète le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneault. L'entreprise soutient cependant qu'avec la rémunération actuelle des employés, effectivement plus haute que chez les concurrents, l'usine ne peut pas être rentable.
Olymel pourrait-elle fermer Vallée-Jonction et construire un autre abattoir -gros et moderne- au Québec? "Dans ce cas, il faut arriver avec de gros capitaux. Et Olymel, selon ses propres chiffres, a perdu 150 millions au cours des trois dernières années", rappelle Kevin Grier, qui se garde bien de vouloir dire à l'entreprise comment gérer ses affaires.
Le deuxième transformateur au pays après Olymel, lui, a annoncé ses intentions... que les producteurs du Canada anglais ont avalées de travers. Maple Leaf recentrera toutes ses activités à son usine de Brandon, au Manitoba. Ses cinq autres abattoirs? Ils sont à vendre. L'entreprise se retire carrément des marchés d'exportation de porc frais, et misera sur des produits à haute valeur ajoutée.
Une des conséquences de cette restructuration risque d'être la fermeture définitive de l'abattoir de Burlington, en Ontario, une usine jugée désuète qui abat plus de 43000 porcs par semaine. Les producteurs québécois font déjà des cauchemars où des milliers de cochons ontariens inondent le marché québécois et font chuter les prix. Maurice Doyon, de l'Université Laval, y voit plutôt une "superbe opportunité pour nos transformateurs" si ceux-ci savent en profiter, ce qui pourrait relancer le secteur au complet.
De quoi alimenter les réflexions de M. Bouchard sur une industrie où les cartes sont en train d'être complètement rebrassées.
À l'heure des questionnemments sur l'accommodement raisonnable, "un numéro indispensable pour ceux qui, comme nous, et comme vous, pensent que les enjeux actuels nécessitent un retour aux sources historique."
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L’organisation Le Patriarche ne connaît pas ses heures les plus glorieuses. Son fondateur, Lucien Engelmajer, vient d’être reconnu coupable par un tribunal de Toulouse de détournement de fonds et d’utilisation de méthodes sectaires et condamné à verser une amende de 375 000 euros. En fuite au Belize, l’homme de 86 est aussi recherché pour des histoires d’agressions sexuelles.
Engelmajer, surnommé lui-même le Patriarche, avait crée cette association en France au début des années 70 dans le but de « guérir » les toxicomanes. Ses méthodes, bien que parfois critiquées comme étant trop dures (isolement, travail forcé, perte d’identité), firent peu à peu leurs preuves et l’organisation s’implanta dans d’autres pays européens.
En 1998, des proches de Lucien Engelmajer prennent le contrôle de l’association et lui donneront plus tard le nom de Dianova International, qui est aujourd’hui présente en Belgique, en Italie, en Argentine et au Chili, entre autres pays. Seul le membre affilié Associazione Dianova – Le Patriarche Italia conserve toujours le nom de l’association mère.
La branche canadienne de Dianova a des installations dans la région de Montréal et de Toronto. Leur vision : « Dianova fonde son action sur la conviction que chacun peut trouver en lui-même, avec l'aide adéquate, les ressources nécessaires à un développement personnel et une intégration sociale réussis. »
Ce site a été créé par ou pour la communauté kabyle internationale. Les Berbères d'Algérie, de France, du Canada ou d'ailleurs sont invités à discuter de leurs différences et de leurs similitudes par rapport aux territoires qu'ils habitent et aux diverses cultures qui les entourent.
La majeure partie du site est consacrée aux actualités, principalement politiques, religieuses et sociales, qui touchent leur communauté. Bouteflika, l'islam, la lutte pour la sauvegarde et la reconnaissance de la langue berbère en Algérie, semblent être des sujets de prédilection pour ces Kabyles écrivants. Par ces échanges diversifiés, les Berbères revendiquent leur hétérogénéité et leur droit à la parole. Les opinions divergent, mais la fierté et la solidarité de ce peuple demeurent. Ce site s'avère être une belle porte d'entrée pour les non-initiés à la culture kabyle.
Après avoir acquis la réputation de plus important journaliste spécialisé en crimes financiers avec son livre The Landryman portant sur le blanchiment d'argent, Jeffrey Robinson a investigué le monde très lucratif de l'industrie pharmaceutique. Prescription Games: Money, Ego and Power Inside the Global Pharmaceutical Industry dénonce la gestion faite par les compagnies pharmaceutiques de l'argent destiné à la recherche.
L'auteur rapporte que les industries investissent davantage dans la recherche concernant des problèmes médicaux dont les marchés sont profitables, négligeant ainsi des maladies qui touchent une grande partie de la population mondiale telles que la malaria et le SIDA. De plus, Jeffrey Robinson mentionne des exemples d'abus et de manipulations de la part du « Big Pharma » pour assurer la mise en marché de ses produits.
Orchestré par Claude Marcil, le Kiosque Média est une revue de presse mise à jour quotidiennement. Il contient également des sites de référence, des critiques de livres et (devant des bêtises flagrantes) quelques éditoriaux de notre cru.
"La guerre civile espagnole est l’événement le plus important de l’histoire contemporaine espagnole. Elle a suscité l’intérêt d’innombrables historiens, tant espagnols qu’étrangers, constituant par son attrait une sorte de trou noir qui absorba l’histoire du XIXe siècle notamment : tout semblait devoir aboutir nécessairement au coup d’Etat de 1936. Aujourd’hui, l’historiographie tend à replacer la guerre civile dans un contexte plus large et ne la considère plus comme un isolat historique."
