Guy Roy, délégué de l'Alliance de la fonction publique du Canada (FTQ) et membre de Québec solidaire dans Lévis a trouvé tout seul une solution aux problèmes économiques du Québec : occupons nos usines.(Remettre en question un pouvoir excessif... en occupant nos usines !)
Recourir aux services d’une mère porteuse en Inde coûte le quart du prix qu’il en coûte aux États-Unis. De plus, la rémunération permet souvent aux femmes de financer l’achat d’une maison et l’éducation de leurs propres enfants. Dans un contexte où les deux partis impliqués récoltent autant de bénéfices, est-ce mal de payer les pauvres pour avoir un enfant?
En Arabie Saoudite, la sodomie est passible de mort. Pourtant, la vie gaie prospère dans ce royaume où tous, homosexuels ou non, vivent dans le placard.
Ce dictionnaire nouvellement lancé présente des milliers d’images étonnantes. Effectuez une recherche par mot-clé ou explorez les 15 thèmes principaux, de l’astronomie aux jeux et sports en passant par les arts et l'architecture.
De nombreux journalistes québécois parlent anglais dans la langue de Molière. « Un des gros problèmes du français parlé par les journalistes à la télévision et à la radio au Québec est le problème du déplacement de l'accent tonique », affirme une journaliste qui veut rester anonyme. Ce déplacement est un défaut très présent chez la jeune génération. Camil Chouinard, conseiller linguistique et auteur du livre 1500 pièges du français parlé et écrit, pointe l'origine du problème : Radio-Canada. « Les journalistes de Radio-Canada ont fait du déplacement de l'accent tonique une de leurs spécialités. Ils ont inventé une faute ! » Heureusement, ajoute-t-il, ils n'ont pas réussi à imposer leurs errances phonétiques au grand public.
L'accent tonique
L'accent tonique est à la base d'une langue. Si on le déplace, on dénature la langue. Dans l'ouvrage de référence de celui qui a souvent conseillé Bernard Derome, on peut lire : « En français, l'accent tonique doit s'appliquer sur la dernière syllabe sonore d'un mot.» Or, plusieurs journalistes placent leur accent sur la première ou la seconde syllabe comme il faut le faire… en anglais. Par exemple, on ne doit pas dire : « MOnique LAberge, RAdio-CAnada MONTréal», mais plutôt : « Monique LaBERGe, Radio-CanaDA MontRÉAL». Camil Chouinard précise que les déplacements d'accent tonique que nous faisons au Québec sont en général des anglicismes. C'est ainsi que le calque de l'accent tonique anglais détruit complètement la musicalité du français.
Ces journalistes qui parlent anglais
Camil Chouinard fait remarquer que la plupart des journalistes qui commettent des erreurs linguistiques ne sont pas conscients de leur mal. Ainsi, ils ne songent même pas à s'améliorer. Il note aussi que le déplacement de l'accent tonique est paradoxalement dû à une volonté de bien s'exprimer. Notre journaliste anonyme abonde dans le même sens : « Les journalistes veulent bien faire. Parce qu'ils sont terrifiés par l'ennui, ils se forcent trop et en viennent à commettre des fautes de langage.»
Des exemples ? Écoutez bien les topos d'Emmanuelle Latraverse, de Jean-Philippe Robillard ou de Monique Laberge. Et aussi en ligne :
Catherine Gauthier (dérouler jusqu'au reportage Coulon, le candidat libéral);
Catherine François (Le président Calderon s'est rendu sur place, explique Catherine François);
Claude Deschênes (Claude Deschênes a assisté à la première montréalaise)
Un problème facile à régler
Heureusement, le déplacement indu de l'accent tonique est un virus facile à guérir. Il suffit d'abord d'en prendre conscience puis, si le problème persiste, de faire appel à un professeur de diction ou à un conseiller linguistique. Or, il y a de moins en moins de formation offerte en ce sens aux journalistes. Radio-Canada faisait traditionnellement appel à des spécialistes du français parlé, mais cette pratique tend à disparaître.
La génération des annonceurs comme Normand Séguin ou Raymond Archambault nous a donné de vrais bons lecteurs qui maîtrisent avec art le maniement de l'accent tonique et de la diction de la langue française. Vous n'avez qu'à écouter ce dernier pour vous en rendre compte, la comparaison est on ne peut plus parlante (Budget fédéral 2005-2006- Émission spéciale sur la Première chaîne, animée par Raymond Archambault). Les nouvelles générations de journalistes devraient prendre exemple sur eux plutôt que de se mimer les uns les autres répandant ainsi l'aliénation langagière qui court en ce moment.
Plus simplement, il s'agit de retrouver son naturel et de réaliser que personne ne s'exprime ainsi dans la vie courante. Camil Chouinard conseille aux journalistes d'écouter l'accent tonique dans le français parlé par n'importe quel ouvrier qui sait naturellement en user.
Damn Spam, un article de Michael Specter dans le New Yorker. More than a hundred billion unwanted messages clog computer networks every day.
Le fléau du pourriel Rapport du Service de recherche de la chambre des Communes. Un Service que les journalistes – et les députés – devraient connaître.
Une enquête multimédia, sur l’engagement des pouvoirs politiques et financiers dans la lutte contre les changements climatiques. Ce site propose le documentaire de PBS FRONTLINE Hot Politics, two stories for The Nation, et des vidéos et documents exclusifs, trouvés sur le web.
Qui a laissé la porte du réfrigérateur ouverte? Ce que les pôles nous disent sur les changements climatiques. Conférence en anglais de Robert Bindschadler scientifique de la NASA. (51 minutes) Accélération de la fonte des glaces au Groenland et désintégration soudaine de pans entiers de glaces en Antarctique. Bindschadler revient sur les dernières observations scientifiques faites dans ces deux régions du globe diamétralement opposées. Et envisage la suite des événements…
Pour savoir quels faits importants ont été omis dans les articles économiques des grands médias américains, lisez le blogue Beat the press. Son auteur Dean Baker (photo ci-contre) est journaliste, économiste et co-directeur du Center for economic and policy research. La force de Baker? Replacer les informations dans leur contexte quitte, bien souvent, à en changer le sens. À lire pour mieux saisir les subtilités du monde économique.
Il y a 2 ans, le Times lançait TimeSelect, un service web qui permettait l’accès aux archives et aux éditoriaux du journal. L’accès était gratuit pour les abonnés et certains étudiants et enseignants. L’internaute lambda devait, lui, débourser 49.95 $ par an, ou 7.95$ par mois, pour pouvoir utiliser le service.
Aujourd’hui TimeSelect est gratuit. Pour tout le monde. Accès aux archives : http://nytimes.com/ Accès gratuit aux archives du journal, de 1987 à aujourd’hui. Accès gratuit aux documents faisant partie du domaine public, publiés entre 1851 et 1922. Des frais seront exigés pour certains articles publiés entre 1923 et 1986.
Le Time Magazine, autre publication de référence, met gratuitement ses archives (texte seulement) à la disposition de tous
La bibliothèque du Congrès a lancé le Chronicling America Program. En plus de fournir de l’information sur toutes les publications parues aux États-Unis depuis 1690, le but de ce programme est de numériser entièrement certains journaux parus entre 1900 et 1910 et de les mettre gratuitement à disposition du grand public. A ce jour, plus de 300 kilos de pages ont déjà été numérisés.
Des milliers de documents sont accessibles gratuitement sur le site NewspaperArchive.com.
Durant les années de gloire des très vénéneuses Hedda Hopper et Louella Parsons, les potineuses et l’industrie du cinéma n’auraient pu être plus intimes. Comme les temps ont changé. Durant ses 18 mois comme éditeur et rédacteur solo du Defamer.com, Mark Lisanti (photo ci-contre) a révolutionné l’art du commérage en gardant une saine distance avec ses victimes et en utilisant au maximum les liens internet. Son blog méchamment drôle basé à Los Angeles est lu avec autant d’horreur que de joie par les stars de la galaxie Hollywood.
Orchestré par Claude Marcil, le Kiosque Média est une revue de presse mise à jour quotidiennement. Il contient également des sites de référence, des critiques de livres et (devant des bêtises flagrantes) quelques éditoriaux de notre cru.