"Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie." - Albert Londres
9.14.2007
Que faire devant un navet ?
François Bernard Malo, Professeur au Département des relations industrielles de l’Université Laval, se penche sur le sort des travailleurs latinos dans les fermes du Québec :
« Bien entendu, les marchands d’esclaves ne pourraient pas continuer leur œuvre de destruction massive en toute impunité s’ils n’étaient pas cautionnés par des millions d’autres supporteurs que sont les clients mangeurs d’hommes. Soucieux de payer leurs fruits et légumes au plus bas prix possible, ces clients « wal-martiens » ferment volontairement les yeux sur l’une des plus grandes atteintes à la liberté et à la dignité humaines au travail. » (Les travailleurs étrangers et les marchands d’esclaves, Le Devoir, les samedi 11 et dimanche 12 août 2007)
Passons sur l’abus du terme « esclaves ». On se demande comment Malo appellerait les travailleurs haïtiens dans les champs de la République Dominicaine et les derniers esclaves en Mauritanie.
Malo, qui gagne deux fois le salaire des clients de Wall-Mart, nous accuse de « fermer volontairement les yeux sur l’une des plus grandes atteintes à la liberté et à la dignité humaines au travail. » On ne demande qu’à les ouvrir. On supplie donc Malo – qui écrivait il y a quelques années : « (…) l’université, (..) n’est pas faite pour donner des diplômes, mais pour former des gens responsables possédant des connaissances complexes et capables de réflexions approfondies dans un domaine d’activité particulier » (source : L’étudiant-mélamine ou l’étudiant-client!, Essai sur les universités québécoises de demain, Le Soleil, 26 août 2002) – de bien vouloir concentrer ses connaissances complexes et ses réflexions approfondies dans le domaine très spécialisé de l’achat de légumes au supermarché et de nous expliquer comment distinguer un navet cueilli par un Mexicain en Montérégie d’un autre navet qui a été ramassé par un cultivateur heureux...
iAbolish : American Anti-Slavery Group Slavery in the 21st century takes many forms, the most common being debt bondage, sexual servitude, chattel slavery, and the severest forms of forced labor. Slavery Today contains individual stories and descriptions of slavery mechanisms around the world (prostitution, child labor, debt bondage, servile marriage), and identifies products of slave labor using an interactive map. Also links to current news stories. Searchable.
Anti-Slavery: Today's Fight For Tomorrow's Freedom Compelling portraits and narratives further this organization's mission "to eliminate the system of slavery around the world." Sections of the site cover forms of modern slavery (such as child labor and bonded labor), campaigns, publications, and educational materials. Browsable and searchable. From a British human rights organization that works through advocacy, lobbying, research, collaboration, and education.
Les gangs de rue inconscients ? Jamais autant que celui qui est chargé de nous protéger contre eux...
Jean-Pierre Gariépy, le directeur du Service de protection des citoyens de Laval, dont fait partie la police, a soutenu que pas moins de 400 jeunes membres de gangs de rue étaient présents dans l'île Jésus ; environ 150 y habitent et les autres viennent de Montréal. Les Bleus et les Rouges s'affrontent de façon violente pour s'approprier le territoire lavallois, a-t-il dit. (...) « Il est primordial d'agir rapidement, a souligné M. Gariépy, car ces individus, de jeunes adolescents dans certains cas, sont inconscients du danger qu'ils représentent. » (1,5 million pour contrer les gangs de rue à Laval, Jean-Paul Charbonneau, La Presse, 09 août 2007)
Alors que les membres des gangs de rue s’habillent de façon, justement, à inspirer la crainte, se fendent en quatre et en huit pour avoir l’air dangereux, voient avec plaisir le monde déguerpir à leur approche, Gariépy croit que ces « individus » ne savent pas qu’ils sont dangereux !
Souvent associée à tort au « Los Angeles police department » (L.A.P.D), la naissance de l’équipe « Special Weapons And Tactics » (SWAT) est plutôt attribuable à William E. Fairbairn et au service de police municipale de Shanghai.
Durant les années 1920, une unité de réserve est en effet créée par Fairbairn afin de combattre la violence extrême faisant rage dans les rues de Shanghai, alors la ville la plus dangereuse au monde. Ce policier utilise sa connaissance approfondie du combat corps à corps et des arts martiaux pour mener la guerre au crime, notamment contre le brutal groupe criminel « The Green Gang ». Nommée « the Reserve Unit or Riot Squad », la nouvelle unité est la première à recourir à un armement aussi sophistiqué. Fairbairn établit également un modèle surnommé « Wee-Burg » afin de mieux planifier les opérations dangereuses d’urgence.
L’efficacité des techniques de combat de Fairbairn est telle que son enseignement est généralisé à tous les membres de la force policière. Ainsi, derrière la popularité de l’équipe L.A.P.D. SWAT et de nombreuses procédures actuelles d’urgence, se cache l’expertise d’un homme poli mais capable de combattre tel un tigre. Dans un contexte où la guerre et le terrorisme font rage, la carrière de Fairbairn se doit d’être considérée à sa juste valeur.
Asia Times lève le voile sur les discriminations en emploi dont sont victimes en Chine les handicapés, les gens dont la taille est jugée trop petite, les enfants uniques considérés comme mal élevés et les étudiants trop instruits...
(Everyone listens to Walter Mossberg, un article du New Yorker) Chaque jeudi matin, tout ce qui compte et veut compter dans le monde des produits informatiques se précipite sur la chronique (900 mots en moyenne) de Walter Mossberg, le journaliste du Wall Street Journal qui répand régulièrement la terreur parmi eux. Il faut lire le genre de questions qu’il pose aux compagnies (quelle est la durée de la pile de votre nouveau modèle de téléphone ?) pour comprendre que le journaliste ne fait pas une chronique pour ses collègues nerds mais bien pour les consommateurs. Son salaire d'environ un million de dollars par année le prouve.
Le Québec a la cuisse légère. L’industrie du sexe y prospérait déjà il y a 100 ans, alors que les nombreux bordels du Red Light montréalais titillaient l’Amérique. Aujourd’hui, agences d’escortes, salons de massages, sex shops, sites Internet et contenus pornos prolifèrent et assurent le gagne-pain de milliers de personnes, nues ou vêtues! Regards sous la jupe d’une industrie qui choque, qui étonne, qui détonne.
Dans ce dossier de Jobboom :
- Marchands de plaisir - Femmes de carrière, femmes-objets - L’homme à femmes - À bras ouverts - Rions un peu - Beautés désespérées - Dildo en gros - Beaux câlins
Le site Internet All Roads Lead To China se veut une source donnant des informations objectives, récentes et véridiques sur les tendances économiques, les spécificités locales et régionales ainsi que les préférences des consommateurs de l'Empire du Milieu. Les compagnies voulant s'installer en Chine seront servies par des conseils de stratégies à adopter pour percer et comprendre le marché chinois. Chaque semaine, de nouveaux articles seront mis en ligne par Richard Brubaker, le fondateur et directeur de China Strategic Development Partners, une compagnie se spécialisant dans le conseil des entreprises occidentales en Chine. Les sujets toucheront des aspects clés des relations d'affaires en Chine, comme la distribution, la logistique, les tendances manufacturières dans le contrôle de la qualité, la responsabilité sociale des entreprises et même des conseils sur la culture.
Le tueur à gages Richard Kuklisnski avoue lui-même avoir assassiné plus de cent personnes. Ce documentaire éprouvant, dans lequel on trouve de longues entrevues avec le tueur, reconstitue certains de ses crimes.
Orchestré par Claude Marcil, le Kiosque Média est une revue de presse mise à jour quotidiennement. Il contient également des sites de référence, des critiques de livres et (devant des bêtises flagrantes) quelques éditoriaux de notre cru.