6.02.2007
6.01.2007
Le "Londonistan"
5.31.2007
Pourcentage des Canadiens qui font confiance aux...
En 2007, les pompiers (98%), les infirmières/infirmiers (96%) et les enseignants (94%) demeurent les professions jugées les plus crédibles par les Québécois. Pour la première fois depuis que le sondage existe, les politiciens (14%) n'occupent pas la dernière place, mais l’avant-dernière. Toutefois, ce gain est le résultat d’un changement apporté au sondage. Celui de 2007 subdivise les vendeurs d’automobiles en deux catégories : neuves (43%) et usagées (8%). Ce changement permet aux politiciens d’accéder à l’avant-dernière place.
Par ailleurs, seulement 47% (53% en 2006) font confiance aux journalistes et 36% aux syndicalistes. On peut donc prévoir une table ronde où journalistes, syndicalistes et politiciens vont se pencher gravement sur le sujet. Les cotes d’écoute vont exploser…
5.29.2007
Les cahiers livres, du moins ce qu’il en reste...
Chez nos voisins du Sud, le cri d'alarme a été lancé en 2002 par Stephen Fried ex-éditeur du Philadelphia Magazine. Suite à cette remarque, des éditeurs de journaux ont répliqué en disant que la section lecture n’était pas une priorité pour les lecteurs. Ainsi, cette section était l'endroit idéal où réduire les dépenses sans déplaire à la majorité. Pourtant, l’intérêt pour les livres est toujours vivant, puisque des magazines spécialisés comme Book et des revues littéraires sur Internet ne cessent de prendre de l’ampleur. Selon plusieurs, les propriétaires font fausse route en s’attaquant à la littérature, croyant faire des économies. D’autres observateurs appuient l’hypothèse de la pub. Ce cahier n’attirerait pas assez de publicités pour s’auto-subventionner et cela engendrerait des pertes pour les propriétaires.
En avril dernier, la réduction de l’espace consacré aux livres dans les journaux est redevenue un sujet d’actualité lorsque Scott McLemee (photo ci-contre), membre du National Book Critics Circle (NBCC), publie, dans sa colonne « Intellectual Affair » du Inside Higher Ed, une lettre pour alerter le public. Il dénonce les coupures draconiennes et généralisées qui touchent même les journaux où le public cible est très intéressé par les livres. Par exemple, plusieurs lecteurs du San Francisco Chronicle ont montré leur déception face aux coupures. Le journal a alors freiné la baisse, mais n’a pas rétabli l’ancien espace alloué aux critiques littéraires. McLemee ajoute que le personnel attaché à cette section a également été réduit dans la plupart de journaux.
La sous-estimation de l’importance de la section lectures engendre beaucoup de conséquences négatives. Howard Zinn, auteur et historien, en entrevue pour le San Antonio Current, explique que la baisse des critiques littéraires fait entrave à la responsabilité des journaux envers l’éducation du public. Les gens sont alors forcés de trouver eux-mêmes leurs sources d’informations relativement aux nouveautés littéraires et ce n’est pas tout le monde qui possède un accès à Internet. Selon Zinn, les livres sont les dernières sources d’informations où il n’y a pas encore de monopole et où la liberté d’expression est la plus grande. Il ne faut pas négliger les impacts sur les nouveaux auteurs ; sans cette fenêtre il est de plus en plus difficile de percer. Il y a donc un effet direct sur la vie culturelle et la démocratie.
Au Québec, selon certains observateurs la situation semble aller dans le même sens. On remarque que le cahier « Lectures » de La Presse est maintenant intégré dans le cahier « Arts » du dimanche. Il est difficile, dans un si petit marché, d’écrire sur beaucoup de livres de différents types en étant gagnant économiquement pour les propriétaires. Les médias visuels et Internet occupent beaucoup de place. Pourtant, selon un récent article de La Presse, les Québécois déboursent plus en ce qui concerne l’écrit (journaux, magazines, livres) que pour le cinéma.
Quoi faire pour vaincre ce fléau ? Jetez un coup d’œil à l’article de Scott McLemee qui propose quelques initiatives.
Anne-Geneviève Auger
5.28.2007
Running the Numbers
Un autoportrait de l'Amérique
106 000 canettes d’aluminium sont consommées toutes les 30 secondes aux États-Unis. Les chiffres sont impressionnants. Mais, au-delà de ces chiffres, est-on capable de voir, littéralement, ce que cela représente ? Pour que les statistiques, que l’on nous assène froidement à longueur de temps, prennent tout leur sens, Chris Jordan a décidé de les ... photographier.
106 000 canettes d’aluminium sont consommées toutes les 30 secondes aux États-Unis. Les chiffres sont impressionnants. Mais, au-delà de ces chiffres, est-on capable de voir, littéralement, ce que cela représente ? Pour que les statistiques, que l’on nous assène froidement à longueur de temps, prennent tout leur sens, Chris Jordan a décidé de les ... photographier.
Faire des recherches sur des compagnies publiques en utilisant EDGAR : un guide pour les investisseurs
La base de données EDGAR (gérée par la Security of Exchange Commission, l’équivalent américain de l’Autorité des marchés financiers) offre un accès gratuit à l’information publiée par les sociétés cotées en bourse aux États-Unis. Cela permet d’étudier les données financières et les opérations d’une entreprise en parcourant les déclarations et communiqués, les prospectus et les rapports périodiques. On peut également y trouver, dans les documents 8-K, de l’information sur des événéments récents.
Le pendant canadien est le site SEDAR. Les documents déposés auprès des autorités financières par des entreprises cotées sur une bourse canadienne y sont accessibles gratuitement.
Marie-Claude Morin
La « Françallemagne » de G.-A. Goldschmidt
Élevé dans l'Allemagne nazie, arrivé en France en 1939, ce grand traducteur, essayiste et écrivain a entrevu Hitler, traduit les romantiques allemands, lié amitié avec Peter Handke et attaqué Heidegger. A l'heure où le couple franco-allemand patine, il livre ses vérités, profondes ou dérangeantes, sur les deux rives du Rhin.