Le répertoire des prénoms

Vous devez employer un nom fictif dans l'un de vos articles et vous manquez d'inspiration?

Les prénoms québécois les plus populaires depuis 2002

Le répertoire équivalent aux États-Unis, depuis 1879

Les familles et l'impôt

Coïncidence : ce mois-ci la revue canadienne MoneySense publie un texte sur les politiques fiscales familiales d'Ottawa intitulé "The war on the family - Today's young parents can't afford to have kids - and that hurts all of us". (Texte intégral non disponible en ligne.)

Affaires Plus, elle, fait sa une avec Les familles, plus riches que jamais.

Société distincte, disiez-vous?

Rock and Roll attitude

La génération « baby boom » des années 50 aimait tellement le rock’n’roll qu’elle croyait possible d’en faire un mode de vie. Le mythe dure encore, et les générations suivantes ont toutes tenté de le faire exploser… pour se le réapproprier.

Crédit : Peter Brooker /
REX / SIPA

15 articles dans ce dossier du Point, dont :

L'air du faux
Au début, il y eut des faux Beatles. Puis des faux Queen, des faux Genesis. La France découvre ceux qu’on appelle les « tribute bands ».

Et Yusuf Islam redevint Cat Stevens
Le 23 décembre 1977, la pop star s’est convertie à l’islam et a remisé sa guitare. Aujourd’hui, l’album « An Other Cup » signe son grand retour.

Le bal des dinosaures
« J’espère mourir avant d’être vieux », chantaient-ils dans les années 60. Quarante ans plus tard, les Who, Pink Floyd et autres Rolling Stones.

Poussière d'anges
Le journaliste Fabrice Gaignault nous donne rendez-vous avec les « égéries des années 60 » et leurs témoins illustres. Souvenirs d’un éblouissement.

Johnny : le film de sa vie
« Jean-Philippe », c’est l’histoire d’un fan fou, Fabrice Luchini, qui veut transformer Jean-Philippe Smet en Johnny Hallyday, l’idole française du rock and roll. Le duo improbable du chanteur et du comédien fonctionne. Où le rock donne la réplique au théâtre.

J'aurais voulu être journaliste

Un article du Trente sur les auteurs prolifiques dans les pages de lecteurs.

Des bibliothécaires capotés

Le feng-shui, la numérologie, les dialogues avec les esprits, l’astrologie, etc., font partie de ce qu’on appelait autrefois les sciences occultes. Ce sont d’ailleurs les seules “sciences” populaires au Québec, et ce dans des milieux qu’on aurait pu croire moins naifs et plus responsables.

Récemment, le Kiosque Média signalait les efforts soutenus du Centre des enseignantes et enseignants de Montréal (CEE) pour augmenter le "capital énergétique de ses membres". (Cliquez ici!)

L’équipe du Kiosque a eu l’idée déprimante de verifier la popularité des livres sur l’occultisme dans les bibliothèques de Montréal. Remarquons que ces livres sont achetés en toute liberté par le responsable(!) des acquisitions. Nous laissons aux lecteurs masochistes le soin de relever le nombre de ces livres dans les bibliothèques francophones et de le comparer avec celui des bibliothèques anglophones.

Une recherche de Jean-Eugène Desruisseaux

En demandant “Occultisme” dans le moteur de recherche de la bibliothèque, nous obtenons, par ordre décroissant :

Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles
Bibliothèque de Rivière-des-Prairies : 171 notices

Arrondissement de Verdun
Bibliothèque de Verdun : 136 notices

Arrondissement de LaSalle
Bibliothèque L'Octogone : 166 notices

Arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Bibliothèque de Côte-des-Neiges: 130
Bibliothèque Notre-Dame-de-Grâce : 73

Arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension
Bibliothèque Le Prévost : 129 notices

Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles
Bibliothèque de Pointe-aux-Trembles : 124 notices

Bibliothèque d'Ahuntsic : 123 notices

Arrondissement d'Anjou
Anjou, 2 succursales : 102 notices

Arrondissement de Ville-Marie
Bibliothèque Frontenac : 112 notices

Arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve
Bibliothèque de Mercier : 101 notices

Arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve
Bibliothèque de Maisonneuve : 99 notices

Arrondissement de Dollard-Des Ormeaux – Roxboro
Bibliothèque de Dollard-des-Ormeaux : 96 notices

Arrondissement de Pierrefonds – Senneville
Bibliothèque de Pierrefonds : 96 notices

Arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie
Bibliothèque de La Petite-Patrie : 96 notices

Arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve
Bibliothèque Langelier : 93 notices

Arrondissement d'Ahuntsic – Cartierville
Bibliothèque de Cartierville : 91 notices

Bibliothèque du Plateau-Mont-Royal : 90 notices

Bibliothèque de Rosemont : 86 notices

Arrondissement de Lachine
Bibliothèque de Saint-Pierre : 81 notices

Arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension
Bibliothèque de Saint-Michel : 78 notices

Arrondissement du Plateau-Mont-Royal,
Bibliothèque du Mile End : 71 notices

Arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Bibliothèque Benny : 69

Arrondissement du Sud-Ouest
Bibliothèque Marie-Uguay : 60 notices

Arrondissement du Sud-Ouest
Bibliothèque Georges-Vanier : 51 notices

Arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension
Bibliothèque de Parc-Extension : 51 notices

Arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève,
Bibliothèque de L'Île-Bizard : 46 notices

Arrondissement du Sud-Ouest
Bibliothèque Notre-Dame : 45 notices
Bibliothèque Saint-Charles : 42 notices

Arrondissement de Côte-Saint-Luc – Hampstead – Montréal-Ouest
Bibliothèque Eleanor London : 41 notices

Arrondissement de Pointe-Claire
Bibliothèque de Pointe-Claire – Centrale : 40 notices

Arrondissement de Verdun
Bibliothèque de l'Île des Sœurs : 32 notices

Arrondissement de Westmount
Bibliothèque de Westmount : 28 notices

Arrondissement de Lachine
Bibliothèque de Saint-Pierre : 8 notices

Arrondissement de Pointe-Claire
Succursale Valois : 3 notices

Arrondissement de Lachine
Bibliothèque municipale de Saul-Bellow : 2 notices

Des ados accrochés à la porno ( Vidéo)

Vidéo en anglais
Teens Hooked on Porn, BBC Three, 56:06

Ce film examine la réalité dérangeante de jeunes qui sont devenus accrocs à la pornographie sur internet.

Chasse aux sorcières polonaise

Mais que se passe-t-il en Pologne, ce pays qui fut à l'origine de la chute du communisme ? La plupart des révolutions ont deux phases. La première est une lutte pour la liberté, la deuxième est une lutte pour le pouvoir. La première élève l'esprit, la seconde amène l'envie, l'avarice, le soupçon et la vengeance.
(Un article d'Adam Michnik, The New York Review of books)

F.E.D.S

Antoine Clark combat la violence de la rue avec l’arme la plus improbable : le magazine tout simplement brillant F.E.D.S. (Finally every dimension of the streets).

En 1989, Antoine Clark, jeune noir âgé d’à peine 20 ans, décrocheur et employé dans un entrepôt de New York, quitte une soirée lorsqu’il entend plusieurs coups de feu. Sans avertissement, il sent un pincement et il s’écroule sur le sol, se demandant comment il en était arrivé là.

Blessé gravement par balle lors de cette soirée, sa convalescence l’amènera à se questionner et à réaliser un projet imaginé quelques années plus tôt : la publication d’un magazine. Un magazine comme aucun autre auparavant. Traitant de la dure réalité de la rue, un monde de clubs de nuit et de criminels; le monde dans lequel il avait grandi puis été blessé par balle.

En présentant la réalité de la rue, le magazine aide aujourd’hui plusieurs jeunes noirs des quartiers défavorisés à se tenir loin du milieu du crime en les sensibilisant et en les éduquant.

Peggy Bédard

Affronter la maladie d'Alzheimer

Un dossier de l’hebdomadaire Newsweek.

L’homme caustique

Rex Murphy est chroniqueur au Globe and Mail et à la CBC. C’est un plaisir un peu trouble de savourer les mises en boîte de cet homme intelligent, érudit et corrosif. Un certain nombre de ses chroniques ont été réunies dans un livre.

Points of View,
Rex Murphy
McClelland & Stewart, Toronto


Quelques extraits :


Sur le livre d’Andrew Morton ‘Monica’s Story’ (Monica Lewinsky)
(…)
She says she contemplated suicide. ‘Contemplated’ is the wrong word there. A couple of brave and lonely neurons may have tried to forklift something that resembled a thought across the dizzy open spaces of that head, but I don’t think the circuit board in question is really up to ‘contemplation’. (…)


Sur le baptême de René-Charles
(…)
On Wednesday, Ms Dion and her husband, René Angelil, conducted the baptism of their son René-Charles, at Montreal’s majestic Notre Dame Basilica. The event was described as a ‘private ceremony’. For perfect drollery, this is hard to match. An event that probably required greater logistical support than D-Day, beckoned more paparazzi than Diana’s wedding, and sought to amplify the proceeding by inviting in the cameras of celebrity television may only be described ‘private’ because – as far as we know- it was restricted to a single planet. (…)


Why People get fat
(...)
The federal government has announced it will spend fifteen million dollars to research why people get fat. I’m very glad to hear it. It’s about time.

"Why people get fat" is one of the last great mysteries. We’ve made a dent in the bing bang, peeled back black holes, and opened our understanding even partway to the origins of conscious life and the popularity of Oprah Winfrey. But science has twiddled its thumbs far too long on the last real hidden riddle of the cosmos. Why people get so damned fat.

I’m not a scientist myself – I'm putting in far too much time on global warming to make that claim- but if I may, I’d like to suggest just a couple of lines of inquiry. Now this may be radical, but I think they should look at food. Nor should I wish to prejudice the experiment, but I think the amount is important. Just a guess, I know, from a layman, but take a look at food and the amount of food. And if there’s anything left over of the fifteen million dollars, perhaps They could have a look a eating too. Eating food, I mean.

I suggest they eat out a lot for science. I know how little work has been done in this area, but I suspect that, if they designed the right experiment, say a controlled study involving Boston cream donuts, vats of deep-fried chicken, and chocolate-chip ice cream in buckets, they’re going to find a connection between fat, food, and eating. Lors of eatin of lots of food. (…)


Lorsque James Bond fume un cigare

« In the words of the Head of the Non-Smokers’ Rights Association (The name’s Mahood, Garfield Mahood) : « if icons like James Bond use cigars, it’s not a long leap for young people to assume it’s all right to smoke cigarettes »

Garfield Mahood, executive director of the Non-Smoker's
Rights Association in Canada

No, Mr. Mahood, it’s not a leap at all. They are but a puff away from perdition. Mr. Mahood, cautious as always, is soft-pedalling, doubtless to avert social panic. But all of us must pay attention when he says : « It’s all very destructive in terms of role modelling. » We’ve been warned.

Now, one or two eccentric skeptics and, maybe, the odd Amish retiree might question whether James Bond is a role model. But all ludicrously handsome future assassins with a taste for high life, the appetites of a tomcat, a harem of supermodels, an arsenal the envy of Osama bin Laden, and the morals of a splinter, have held James Bond as the template of their lives. We’re talking Everyman here. (…)


Sur le terrorisme
(…)
Trying to solve problems without resorting to death as a tactic or a goal is what we call politics. Politics is the agreement that the other side should be allowed to live, while the problem – however imperfectly- is beeing dealt with. This meaning of politics is one measurement of the human race’s long march from our bestial origins. (…)


Time for closure
(…)
After that terrible devastation in Colombine. We were informed that grief-counsellors were on standby. When the jet plane crashed off Peggy’s Cove, same thing. They grief-conselled the relatives. Makes sense. Then they went after those who helped after the crash. And, finally, they were interested in grief-counselling the reporters who covered it. The end of that kleenex-chain, I presume, has to be that the grief-consellors are then themselves grief-counselled, and so on and so on and so on.

Is there a button somewhere someone presses after every tragedy to let loose the grief-counsellors ? Well, it may be an antique idea, but most people who have suffered the loss of a dear one or been ground down by some personal tragedy already know how to grieve. In fact, as a moment’s reflexion will confirm, you don’t need therapy to gieve because grieving is the therapy. Human beeings grieve to absorb the shock of loss, accomodate their anguish, and regain their equilibrium after genuine trauma. We remember ; we mourn ;some pray ; and we return. The experience is intensely personal, deeply intimate, and, most of all, private. It takes place with varying inensity within families, among friends, and with community. Strangers, however well-wishing, are not wanted unless called for. The presumption that grief-counsellors are part of the rituals and privacies of mournong is both undignified and arrogant. How we seem to have reached the point when grief-counselling is automatic perplexes me. When people suffer personal loss and tragedy, they should be left alone to mourn with those they know and care for, and those whow know them and care for them. If professionals are wanted, let each individual or family make the choice. I say it’s time for closure – on grief-counselling.